Une maladie contagieuse plane dans les airs de Beit-salam: Quand Sambi veut se présenter en sauveur
Aujourd’hui le peuple comorien peut se consoler tout en acceptant qu'une maladie contagieuse plane dans les airs de Beit-salam. Il ne s’agit même pas d’une maladie sexuellement transmissible, mais d’une maladie institutionnellement transmissible.
Photo d'archives |
Le président Azali Assoumani a légué aux Comores la plus stupide des Constitutions du monde, et Ahmed Sambi l’a rendue encore plus débile. Tout le monde s’attendait à ce qu’Ikililou Dhoinine finisse son mandat sans remuer la Constitution dans tous les sens. Or, on ne peut pas être à Beït-Salam et ne pas être victime du syndrome de Beït-Salam. Le président Azali est revenu au trône reprendre ces habitudes, pour encore changer la constitution et éliminer la présidence tournante. Bizarrement, Tous les comoriens attendent avec passionnément à ce qu'une période de turbulence apocalyptique squatte les îles Comores.
Cependant un silence très inquiétant dans cette période des annonces pour les assises et une équipe très timide, très faible et pas si pragmatique entoure le président Azali. Surtout qu’en cette période de mobilisation et de campagne, le régime a besoin des bêtes politiques qui feront le poids sur la classe sociale et politique. Son ministre de l’intérieur Mohamed Daoud dit Kiki, qui ne fait même pas le poids dune mouche. Quant on constate sur ces réunions de mobilisation notamment la réunion de Mjimandra à Anjouan, les villageois l’ont boudé et snobé puisque malgré les moyens de mobilisation utilisés il n'y avait pas plus de 30 participants. Si le président Azali possède vraiment la conviction de changer cette constitution, alors il doit d’abord changer son équipe.
Aujourd’hui nous voyons donc se présenter Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avec ces menaces tel un moustique, en sauveur et en ultime recours. Qu’il le fasse puisque personne ne peut le lui interdire. Cependant, il doit nous dire ce qu’il a fait de si spécial et de si beau aux Comores et aux Comoriens pour qu’il se pose en grand champion de la cause nationale. Heureusement bientôt il y aura les assises nationales pour faire le bilant depuis 1975 jusqu’à nos jours. Chacun doit s’expliquer de ce qu’il a fait au bon comorien. Lords Said Louey