l’enveloppe de financement en faveur des Comores
La Banque Mondiale a été reçue à Beit Salam
Une délégation de la banque Mondiale conduite par l’administrateur des Comores et le Ministre des Finances Saïd Ali Chayhane a été reçue par le Président de la République au Palais présidentiel de Beit Salam ce lundi 07 août 2017, dans l’après-midi.
Les représentants de la Banque Mondiale ont tenu d'abord à féliciter le Président de la République pour cette première année positive de gestion des affaires de l'Etat. Ils ont ensuite voulu manifester la volonté de la Banque Mondiale d'asseoir sa présence aux Comores. En effet l'institution financière internationale a décidé donc de nommer le premier Représentant Résident de la Banque Mondiale aux Comores, en la personne de Rasit Pertev, qui a été présenté au Président de la république, à cette occasion.
La Banque a aussi décidé, compte tenu de la bonne situation des Comores de multiplié par 4, passant de 20 à 80 millions de dollars. La Banque Mondiale souhaite donc accompagner l'émergence prônée par le Président Azali en soutenant de très grands projets d'investissements. Et enfin la Banque Mondiale demande au gouvernement Azali de lui attribuer un terrain pour la construction du siège de la Banque Mondiale aux Comores.
L'institution financière internationale salue la politique de mobilisation de l'investissement privé étranger pour soutenir les secteurs porteurs de croissance comme le tourisme, les nouvelles technologies, les ressources marines et minières. Et de ce fait, la Banque Mondiale demande au Président d'appuyer sur l'accélérateur des réformes notamment dans l'amélioration du climat des affaires. Et elle est disposée à apporter son concours à ce sujet.
Dans sa réponse, le Président de la République s'est dit très heureux de retrouver la Banque Mondiale, avec qui, il avait entretenu de très bonnes relations de 1999 à 2006. Le Président de la République a salué la décision de la Banque Mondiale de nommer pour la première fois un Représentant Résident aux Comores.
« Monsieur Rasit Pertev peut compter sur ma disponibilité et mon soutien pour que sa présence aux Comores rapproche encore davantage notre pays à l'institution de Brettons Wood. Et j'ordonne le Ministre des finances de prendre les dispositions nécessaires pour qu'un terrain soit attribué à la Banque Mondiale pour son siège aux Comores. » a dit le Président de la République.
« Nous avons de défis à relever pour le développement socio-économique des Comores. L'émergence, je veux en faire une réalité d'autant qu'aujourd'hui les comoriens semblent s'approprier progressivement la vision. Mais ceci est surtout un défi personnel car je suis conscient des attentes des Comoriens sur ma personne. Mon élection a suscité beaucoup d'espoir et j'ai de ce fait une obligation plus forte que n'importe qui, devant les comoriens, parce que j'ai déjà été à la tête de ce pays. » a poursuivi le Président Azali.
« Monsieur Rasit Pertev peut compter sur ma disponibilité et mon soutien pour que sa présence aux Comores rapproche encore davantage notre pays à l'institution de Brettons Wood. Et j'ordonne le Ministre des finances de prendre les dispositions nécessaires pour qu'un terrain soit attribué à la Banque Mondiale pour son siège aux Comores. » a dit le Président de la République.
« Nous avons de défis à relever pour le développement socio-économique des Comores. L'émergence, je veux en faire une réalité d'autant qu'aujourd'hui les comoriens semblent s'approprier progressivement la vision. Mais ceci est surtout un défi personnel car je suis conscient des attentes des Comoriens sur ma personne. Mon élection a suscité beaucoup d'espoir et j'ai de ce fait une obligation plus forte que n'importe qui, devant les comoriens, parce que j'ai déjà été à la tête de ce pays. » a poursuivi le Président Azali.
« Oui rien ne se fera sans une vraie bonne gouvernance, je vous l'accorde, parce que c'est le seul portail du développement économique. Et je sais aussi qu'il nous faut aussi un secteur privé fort pour soutenir l'émergence. » a dit le Président de la république. « Nous avons un grand défi pour lequel nous demandons le soutien de tous les partenaires et principalement la banque mondiale.»
Il s'agit de donner du sens à la continuité de l'Etat. Les hommes passent mais les institutions doivent s'encrer dans les habitudes du pays et dans le temps. Et sans doute que nous aurons à parler de ces choses dans les assises nationales appelées par le Mouvement du 1A août. Ce n'est pas la durée d'un mandant qui renforce la continuité de l'Etat. Et la preuve, il ya eu des dictatures de 30 à 40 ans qui ont vu leur pays sombrer dans le chaos après leur départ. » a conclu le Président de la République Azali Assoumani. ©Beit Salam