Vers une inflexion constitutionnelle de la tournante, stratégie et manœuvres pour un piètre politicien à courte vue
Les Comoriens ont approuvé le 23 décembre 2001, par 77% des suffrages exprimés , une nouvelle constitution de type fédéral. La République fédérale islamique des Comores instaurée sous AHMED ABDALLAH est devenue l’Union des Comores.
Accords de Fombpni: Les colonels Azali et Abeid |
Les 17 et 31 mars 2002 , la fraude électorale maladie infantile des élections aux Comores a reconduit AZALI qui était au pouvoir illégalement suite à son coup d’Etat de 1999 maquillé par Paris. IL s’était autoproclamé président élu de l’Union avec 100% des voix de la Grande-Comore.
La Commission électorale a annulé le résultat. Mais le 14 avril 2002, le comité de suivi des accords de réconciliation inter-comorienne pousse à la validation du scrutin controversé . Ce comité de l’époque est constitué de l’OUA de l’UE et de l’organisation de la Francophonie ,ce qui explique implicitement que c’est la Françafrique, l’actionnaire principal de la manœuvre le colonel AZALI a gardé le pouvoir , puisque, c’est le choix de Paris.
La Commission électorale a annulé le résultat. Mais le 14 avril 2002, le comité de suivi des accords de réconciliation inter-comorienne pousse à la validation du scrutin controversé . Ce comité de l’époque est constitué de l’OUA de l’UE et de l’organisation de la Francophonie ,ce qui explique implicitement que c’est la Françafrique, l’actionnaire principal de la manœuvre le colonel AZALI a gardé le pouvoir , puisque, c’est le choix de Paris.
Les autres candidats qui ont voulu participer à ce scrutin présidentiel peu démocratique ont été écartés au prétexte qu’ils n’étaient dans l’ile la semaine précédant la date butoir de dépôt des candidatures. Onze ans plus tard, le revenant AZALI voudrait entamer du tripatouillage constitutionnelle de la tournante pour un possible renouvellement de la tournante ,mais pas d’abrogation de la dernière mais selon des sources officieuses du pouvoir ; mais le colonel a du mal à s’y prendre pour mener à bien ces assises, car il confond l’obéissance militaire à tout crin de l’armée et l’art de faire de la politique avec les autres partis.
Habitué à gouverner de manière cavalière, arrogante et rancunier pour ses proches qui l’ont trahi pour d’autres partis après son premier, mandat, il s’est senti mal à l’aise une fois élu avec l’alliance de circonstance JUWA et la majorité présidentielle, sans une nouvelle alliance avec d’autres partis lors de son dernier remaniement , mais le choix de gouverner le pays avec le clan de son village. Drôle de stratégie et de manœuvres d’un piètre politicien à courte vue . Imbu de lui-même et auto-suffisant ,n’écoutant personne selon ses visiteurs du soir , il s’imagine que le bilan des 42 ans d’indépendance et des 15 ans de la tournante va se dérouler religieusement comme des paroissiens sous le respect magistral d’un imam en manque d’un pouvoir absolu, c’est une époque révolue et une vision politique à reculons.
Ces assises risquent d’être houleuses et minées par des arrières -pensées politiques.
AZALI a eu la baraka de revenir au pouvoir, de manière inattendue et chose rare en Afrique et sape sans se rendre compte son début de mandat en gouvernant le pays par népotisme et clan villageois. IL est illusoire de réformer un pays à devenir émergent plus tard sans élargir ses soutiens , ni consensus au sein de la classe politique. L’inflexion constitutionnelle qu’ il compte proposer à ces assises devrait emprunter l’une des deux voies possible : soit la voie parlementaire , dans ce cas il faut détenir les 2/3 des élus alors que le CRC est minoritaire dans les assemblées des iles et au palais du peuple ou par voie référendaire, le peuple peut transformer la question centrale posée à un vote sanction contre le président. Dans les deux cas , tout est possible et ces assises sont un piège pour AZALI qui pourraient se retourner contre lui.
AZALI a eu la baraka de revenir au pouvoir, de manière inattendue et chose rare en Afrique et sape sans se rendre compte son début de mandat en gouvernant le pays par népotisme et clan villageois. IL est illusoire de réformer un pays à devenir émergent plus tard sans élargir ses soutiens , ni consensus au sein de la classe politique. L’inflexion constitutionnelle qu’ il compte proposer à ces assises devrait emprunter l’une des deux voies possible : soit la voie parlementaire , dans ce cas il faut détenir les 2/3 des élus alors que le CRC est minoritaire dans les assemblées des iles et au palais du peuple ou par voie référendaire, le peuple peut transformer la question centrale posée à un vote sanction contre le président. Dans les deux cas , tout est possible et ces assises sont un piège pour AZALI qui pourraient se retourner contre lui.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY, Historien