Transport aérien : Blue Sky a effectué son premier vol sans succès
En milieu de journée, la compagnie aérienne, Blue Sky a voulu effectuer son premier vol commercial à destination de Ndzuani. Mais comme disait l’adage «Mgu Hatso siha Waye».Dix minutes après son décollage, l’avion a fait demi-tour et s’est posé sur le tarmac de Hahaya. Que s’est-il passé ? Selon un spécialiste du domaine de l’aéronautique, qui se trouvait à l’aéroport, ce demi-tour imprévu est dû au train d’atterrissage (dispositif comprenant les roues et les amortisseurs d’un avion) qui n’a pas pu remonter après le décollage. Par conséquence, le capot de l’avion n’a pas pu refermer. Selon lui, cet incident est causé par les modifications que cet aéronef a connues dès son arrivée à Hahaya.
Le nouveau Let de la compagnie Blue Sky est arrivé à Moroni sans sièges. Les représentants de la compagnie étaient obligés de recourir aux sièges du cercueil de la défunte Comores Aviation qui se trouve sur la Piste de Hahaya pour les installer dans ce nouveau-né du secteur aérien. Mais le pire, en termes de sûreté et sécurité aériennes, une fois qu’on a procédé à des modifications dans un aéronef, des contrôles de sûreté et sécurité s’imposent. L’appareil était obligé d’être pesé dans un centre agréé de maintenance, pour obtenir le fiche de pèse, qui nécessite la validation de l’aviation civile du pays où se trouve le centre. Mais, ce n’est pas ce qui était fait par la compagnie Blue Sky.
Une fois les sièges installés, la compagnie a voulue effectuer son premier vol commercial. Et voilà le résultat, l’avion était à deux doigts de faire un crash. Ce qui serait inquiétant, un membre influent du gouvernement se trouvait à bord de ce cercueil volant. Et pendant ce temps, les techniciens de l’Anacm évoquent des mesures de sécurités et sûretés pour justifier la mort clinique d’Ab-Aviation. En laissant desservir des compagnies étrangères avec des pirogues volantes. Dans une conférence de presse tenue, le mardi dernier, ces techniciens de l’Anacm ont confirmé haut et fort, un confort de sécurité et de sûreté de ce cargo à deux sièges de la compagnie Kenyane, en liste rouge dans l’espace Schengen.
Mais on comprend le jeu dangereux que les techniciens de l’Anacm sont en train de jouer. Il parait que cette embarcation chassé au Soudan du Sud, appartient au directeur générale de l’Anacm. Des sources sûres détiennent des photos de lui quant-il était parti négocier le contrat de cette caravelle volante. Mais le mal, c’est quand-il s’agit du directeur général de la sûreté aérienne qui embarque la population dans des caravelles volantes. Par Ali Abdou