Voici le mot de clôture de la session de la Commission nationale d’attribution de la carte professionnelle de presse Des 17, 18 et 19 ...
Voici le mot de clôture de la session de la Commission nationale d’attribution de la carte professionnelle de presse
Des 17, 18 et 19 juillet 2017 ( prononcé par Saindou Kamal Eddine)
Chers Collègues,
Nous voici arrivés au terme de notre première session d’attribution de la carte des journalistes professionnels. Trois jours de travaux intenses, durant lesquels, nous avons eu des échanges parfois tendus, mais animés d’une volonté sincère de tous, de parvenir à un compromis respectant la lettre et l’esprit du Code de l’Information qui régit l’exercice su journalisme en Union des Comores.
L’exercice n’était pas aisé. Si la loi, dans ses articles 60 à 64 fixe les règles d’attribution de la carte professionnelle des journalistes et les ayants-droits, elle laisse au Conseil National de la presse, qui a déléguée cette mission à notre commission, la latitude de fixer « le conditions de son obtention » (art 67 du Code de l’Information). Le législateur a ainsi laissé à l’instance chargée de l’attribution de la carte professionnelle, une possibilité d’appréciation de ses décisions.
Nous nous sommes rendu compte par nous même, de la difficulté qu’il y avait de s’en tenir uniquement à la lettre de la loi. Les dossiers que nous avons eu à examiner, ont mis en évidence la réalité complexe du journalisme aux Comores. Celle-ci est caractérisée par une dispersion des formations en journalisme et une diversité des niveaux de compétence, une faiblesse des formations continues et internes au sein des entreprises de presse, un manque de rigueur dans le fonctionnement des rédactions, de dispositifs d’accompagnement des parcours professionnels et de motivation du personnel, pour ne citer que cela. Autant de facteurs qui rendent difficiles, la formulation de cadres théoriques qui permettent l’établissement de conditions générales d’attribution de la carte.
Il nous a fallu donc inventer des dispositifs spécifiques à une évaluation objective des dossiers qui nous ont été soumis, analyser cas par cas, pour éviter des aberrations qui déprécieraient la qualification « professionnelle » de la carte de presse. Comme nous l’avions souligné en ouverture de nos travaux, la carte de presse n’est pas un gadget, ou un caprice de journaliste. Elle authentifie un professionnel de l’information exerçant son métier avec une compétence technique et suivant des règles éthiques.
En accordant la carte de presse aujourd’hui à 19 journalistes dont un stagiaire sur 54 dossiers examinés, nous avons ouvert une nouvelle voie pour l’évolution de la carrière journalistique dans notre pays. Dorénavant, les règles sont claires. Formation, Rigueur et Professionnalisme. Je regrette néanmoins, que nous ayons reçu peu de dossier (54), au regard du nombre important des journalistes qui exercent dans les nombreux organes d’information que compte le pays. Je constate avec étonnement, le peu d’enthousiasme du principal média de service public, l’Ortc dont seuls deux journalistes ont déposé un dossier de demande d’attribution de la carte de presse. Nous espérons que l’afflux sera plus important à la seconde session que se tiendra en octobre
Au moment où nous bouclons cette rencontre, nous émettons le vœu que le CNPA veille à ce que les détenteurs de la carte de presse, se conforment aux textes qui la régissent. Nous formulons l’espoir que les entreprises de presse et les patrons des médias, accompagneront ce processus de professionnalisation afin de disposer des compétences professionnelles dont elles ont besoin pour le bon fonctionnement de leurs publications et de leurs médias.
Que les pouvoirs publics prennent les dispositions nécessaires à faciliter l’accès des détenteurs de la carte de presse aux bénéfices qu’offrent celle-ci. Que les organisations professionnelles des journalistes saisissent cette opportunité pour faire évoluer leur secteur d’activité et améliorer les conditions d’exercice de leur profession. Ainsi, ce premier pas sera suivi d’autres encore plus significatifs, pour que le droit des Comoriens à une information de qualité, ne demeure pas une quête inatteignable.
Voici la liste des journalistes autorisés à recevoir la carte de presse
NOMS ET PRÉNOMS MÉDIAS POSTES OCCUPES NIN
1. Mohamed Inoussa Al-Watwan Journaliste 0045353
2. Mohamed Soilihi Ahmed Al-Watwan Secrétaire de rédaction 3001667
3. Mouhamadi Nassur Riziki Al-Watwan Journaliste 0053550
4. Mariata Moussa Al-Watwan Journaliste 0079318
5. Razafina Joziane Femme des îles Journaliste 0207555
6. Mohamed Ahamada M’madi Al-Watwan Journaliste 0035531
7. Cheha Ali Al-Watwan Journaliste 0022605
8. Abdallah Said Ali Al-Watwan Journaliste 0101804
9. Abouhariat Said Abdallah Al-Watwan Journaliste 0011768
10. Nassila Ben Ali Al-Watwan Journaliste 0005050
11. M’Changama Anziza RFI/Mayotte 1ere Journaliste 0041467
12. Ibrahim Youssouf Hamidou AFP/Mayotte 1ere Photojournaliste 0017000
13. Ahmed Ibrahim ORTN Ngazidja Journaliste 0072005
14. Mohamed Ridhoini ORTN Ngazidja Journaliste 0048830
15. Rabiata Abdallah ORTN Ngazidja Journaliste 0044047
16. Luirare Tchake Said ORTM Mohéli Journaliste 2012554
17. Nourdine Issouf ORTM Mohéli Journaliste 2014052
18. Ansufoudine Dany RTN Anjouan Journaliste 1009104
Journaliste stagiaire
NOM ET PRENOM MEDIAS POSTE OCCUPE NIN
19. Mohamed Youssouf Al-Watwan Journaliste 4104740
©CNPA