Azali et ses alliés Bacaristes n'ont pas réussi à rallier les anjouanais de Mayotte à l'idée des assises...
Photo d'archives |
C'était un rassemblement des anjouanais pour quelque chose de toujours inavoué et d’innommable... Mais en réalité, les initiateurs de ce rassemblement dont le frère de Bacar et Dhoihirou voulaient une parole unique et fausse de soutien à l'idée des Assises parrainées par Azali... Mais les anjouanais vivant à Mayotte ne sont pas tombés dans leur piège et ont boudé cette rencontre.
Les rares gens qui se sont présentés à cette dernière, se sont interrogés sur le bien-fondé et surtout sur la sincérité de cette démarche. Azali était contre les Assises, il y a un an et tout d'un coup il en devient un adepte. Ils ont aussi refusé que ces Assises soient une occasion de diviser les anjouanais, de les monter les uns contre les autres. L'idée d'un front anjouanais qui ferait travailler les enfants de l'île a été applaudie. Les Bacaristes téléguidés par Azali ont eu du mal à plaider pour des Assises toujours pas bien comprises par les gens. La phrase de Daniel Bacar qui aurait soutenu en aparté que les Assises se feront coûte que coûte et les gens risquent gros à vouloir les contester, en tout cas sous leur forme actuelle n'a pas eu l'effet escompté.
Les gens pensent que les comoriens ne doivent pas être doublement victimes avec ces assises. On doit faire le bilan des politiques. Azali et Bacar doivent rendre des comptes et ce ne sont pas les comoriens de payer de la mauvaise gestion de ces derniers en perdant le droit de vote, par un suffrage indirect qui donneraient aux députés le droit d'élire le président, l'enjeu du faux débat sur la Tournante... Au total Azali, aidé de la frange dure et perdue des séparatistes en errance à Mayotte n'a pas réussi à tromper la vigilance des anjouanais de Mayotte et il n'y a pas eu de soutien à ces Assises aujourd'hui, mais des interrogations voire une contestation... A. BOURHANE