Vote de la loi abrogeant la CAMUC
L'Assemblée a voté définitivement, la semaine dernière, le texte qui impose CAMUC. La pression a poussé le gouvernement à, finalement, soutenir la proposition de loi sur le retour de la PNAC. Les députés et les personnalités qui soutenaient cette loi se réjouissent, bien que le patronat s'inquiète.
Porté par le député Tocha Djohar, le texte qui a été repris et formulé par le gouvernement a été adopté définitivement le 6 juin denier à l'Assemblée, après lecture, des modifications et en dépit de l'opposition de certains.
Le texte impose la fin de la CAMUC qui a remplacé il y a de cela 3 ans la PNAC pour confier la charge a une personne morale publique dénommé OCOPHARMA. Une structure étatique avec la même mission que la PANC avec un peu de modernisation et de renforcement de la mission. Le député Tocha Djohar comme l’ensemble de députés et personnes soutenant cette démarche, se réjouissent de ce vote.
Le texte impose la fin de la CAMUC qui a remplacé il y a de cela 3 ans la PNAC pour confier la charge a une personne morale publique dénommé OCOPHARMA. Une structure étatique avec la même mission que la PANC avec un peu de modernisation et de renforcement de la mission. Le député Tocha Djohar comme l’ensemble de députés et personnes soutenant cette démarche, se réjouissent de ce vote.
« C’est une victoire pour la démocratie et un soulagement pour le peuple comorien. Bien évidement, je suis ravi de cette adoption car cela fait parti de mon combat et je me réjouis de voir que le gouvernement m’a soutenu en apportant un surplus à ma proposition. C’est un grand pas vers la société mais aussi une bonne initiative pour l’amélioration du service de la santé et la sécurité et la disponibilité de médicaments. Le retour de la PNAC même avec une autre appellation bonne nouvelle pour le système sanitaire mais aussi pour la recherche sanitaire », a-t-il déclaré le député Tocha Djohar initiateur de la proposition de loi.
Du côté du patronat, l’inquiétude reste de mise notamment sur l’avenir des actionnaires du CAMUC qui a été érigé en une structure Associative à caractère semis privée. « C'est une mauvaise réponse à une question importante. Ce texte a bien sur une importance capitale mais j’ai doute fort que tous les paramètres ont été étudié. Passé d’une structure associative a une structure publique, j’ose croire que le gouvernement est en mesure de répondre obligations et aux droits des associés. Dans le cas contraire, c’est encore une violation comme les autres », s’inquiète un membre de la nouvelle Opaco.
Nakidine Hassane