Le printemps arabe a laissé des sectatrices aux Comores
Lecteurs et lectrices, le camarade Mrimdu pense que celui qui héberge dans son palais la guerre des lions, ne se soucie point des souffrances du gazon du jardin : Ainsi, après le printemps arabe et le Galawa, Azali avait le devoir d'éviter sur notre sol, la guerre entre Arabie Saoudite et le Qatar, ne serait-ce que pour épargner l’hôpital El-Maarou déjà rasée du sort réservé à l’hôtel Galawa beach par le printemps arabe.
L'histoire récente dans notre pays l'Union des Comores doit nous servir de leçon. C'est dire que c'est un fait, quand l'ancien président Ahmed Sambi a démoli le Galawa, le printemps arabe a éclaté, son régime n'avait pas compris qu'en laissant deux Lions se battre sur notre sol, c'est plutôt le gazon comorien qui allait payer les frais. Conséquence, chacun des Lions a ramené sa stratégie de neutralisation sur le sol comorien avec comme inavoué, rendre inoffensif l'autre. C'est ainsi que l'hôtel Galawa beach ne pouvait pas être construit après sa démolition.
Oui chers internautes, la même conjoncture se représente et cela est parmi les raisons qui me poussent à soutenir et surtout à saluer la décision du président Azali Assoumani, car la nouvelle crise du Proche-Orient risque de durer longtemps et, il fallait faire en sorte que ces Lions du Proche-Orient se battent chez eux au Proche-Orient et non aux Comores, sans quoi, le risque est trop grand de voir l'hôpital El-maarouf devenir comme le Galawa, c'est à dire rasée et jamais construit. La diplomatie du ni-ni serait mortelle pour notre pays car au mieux, c'est plutôt l'Arabie saoudite qui aurait abandonné notre pays, et au pire, la diplomatie du ni-ni aurait autoriser la guerre des Lions sur notre sol et tant pis pour le gazon comorien puisque les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, Azali terminerait son mandat avec l'hôpital El-Maarou démoli et abandonner comme le Galawa beach. ça n'arrivera pas incha-allah.
En fin, je rappelle que certains spécialistes des relations internationales accusent le président Azali en disant qu'il devait rester neutre dans ce conflit entre l'Arabie saoudite et le Qatar. Force est de constater qu'ils sont ceux-là mêmes qui prévoyaient (si ce n'était pas leur prière) que Azali démolira El-Maarouf pour faire comme le Galawa beach. Heureusement le président Azali avec sa morale d'acier a bien compris qu'entre la théorie et la pratique, l'histoire récente nous enseigne : La guerre du Proche-Orient ne doit pas avoir lieu aux Comores et il n'aura pas lieu. C'est ainsi que l'équipe Azali peut s'assurer que l'hôpital El-Maarouf ne sera pas comme le Galawa beach démoli et jamais construit, grâce justement au printemps arabe de l'époque Sambi.
Mrimdu