Le livre d'une cinquantaine de pages édité par le conseiller à la Cour Constitutionnelle ANTOY ABDOU restera une référence transparente...
Le livre d'une cinquantaine de pages édité par le conseiller à la Cour Constitutionnelle ANTOY ABDOU restera une référence transparente dans l'histoire noire du système judiciaire comorien. Une chose est sûre: il faut du temps pour faire boire un âne qui n'a pas soif.
Photo d'archives |
La gendarmerie nationale de Hombo Anjouan était le théâtre d'un drame juridique par l'arrestation d'un Conseiller de l'île hier Mercredi après midi. Sa faute est d'avoir émis son droit de choisir quel camp il appartient. Au petit peuple, on leur dit qu'il a signé deux procurations en moins d'une semaine l'une mettant fin à l'autre. Les élus sont là pour ne pas changer de camp, sinon ils vont en prison. Comme au temps de l'esclavage, l'homme n'a de droit que celui de son maître.
La réalité est tout autre chers lecteurs. Cet acte hors la loi fait par des gens sensés protégés la loi rentre dans la logique du système qui consiste faire passer la caravane de force. C'est de cette façon que le pouvoir central a imposé le Président de l'actuelle assemblée, laissant éclater une bagarre maîtrisable dans l'Assemblée. Mais le jour où le peuple sort de sa maladie d'Alzheimer, comme lors de la troisième tour des élections, ce peuple a sauvé le droit et les lois au profit d'AZALI et SALAMI. Peuple, vous êtes la seule alternative pour changer ce pays. Ce conseiller originaire de Koni Anjouan, d'obédience JUWA est traîné dans la boue en plein mois de ramadan. La solidarité affichée par ses collègues et le gouvernorat d'Anjouyan est- elle durable? la population va t-elle comprendre? L'hypocrisie entretenue par l'Union et l'île d'Anjouan va t-elle cessé?
Sinon comment comprendre que malgré les crises à répétition entre le gouvernement AZALI et l'Exécutif d'Anjouan, des deux côtés, on fait semblant que tout va bien et c'est le peuple qui souffre. C'est à ce peuple abandonné, trahi et sollicité juste pour défendre les pouvoirs menacés que je fais appel ici afin de briser les chaines de l'inaction.
Dénonçons ces injustices faites par les pouvoirs judiciaires avec la bénédiction de l'Etat. Exigeons la tenue des états généraux et l'accompagnement de la communauté internationale. Notre Etat est en faillite! contraignons le à déposer son bilan! AZALI ne le fera pas. Il est dans les nuages d'une fausse émergence qui permet comme TAKI dans son rêve d'un "réhémani".
Gouvernorat d'Anjouan! Elus! Population de l'île! ne cédez pas! Résistez! Faites la désobéissance civique jusqu'à la lecture de la loi. Par Ben Ali Combo