Décès de la journaliste Saminya Bounou
En deuil depuis ce mardi. Difficile pour moi d’exprimer ma douleur profonde suite au décès de Samy, comme on a l’habitude de l’appeler. Samy, c’est d’abord une femme droite, intransigeante au compromis et douée d’une rigueur professionnelle qui inspire de nombreux confrères. À Al-Balad où j’ai fait mes premiers pas de journaliste en 2008, j’ai découvert une femme, au grand cœur, animée d’un professionnalisme qui force le respect.
En 2009, avant de mettre sur papier un reportage sur le CNDRS, à l’occasion des 20 ans du centre, elle n’a cessé de nourrir ma réflexion autour d’un sujet vaste comme le monde. «Restes toi-même, tout ira seul», me disait-elle avec son sourire légendaire. Samy, c’est aussi la militante qui se battait avec génie pour l’égalité, l’équité et surtout la reconnaissance de l’effort dans un monde dominé par l’égoïsme masculin.
Samy, c’est surtout une bonne mère de famille, la vraie, qui, à longueur de journées, veillait sur sa famille malgré son agenda serré. A son mari, Mohamed Hassane, à ses fils et à tous les membres de sa famille, à tous les professionnels de la presse, nous nous devons de partager cette douleur qui nous touche tous depuis ce mardi, en priant Dieu, le Tout puissant, à lui réserver le paradis. Amin….
Abdillah Saandi Kemba