L'hypocrisie politique
Une haute personnalité attira hier l'attention d'Azaly sur le fait que l'initiateur projet de l'hôpital de Bambao Mtsanga, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, n'avait pas reçu d'invitation à l'inauguration de celui-ci. Le président lui a répondu: Comment ne l'aurais-je pas invité après avoir dérouté l'avion pour qu'il aille le chercher? C'est ainsi qu'une autre haute autorité est allée voir Azaly et lui dit: Pouvez-vous me dire qui a la convocation de Sambi ou qui s'en occupe pour que j'aille le voir et la récupérer?
Azaly n'a pas donné suite à cette requête, et dévié le sujet... Du geste républicain qui lui a valu les remerciements de Sambi, Azaly a succombé à la folie l'émergence à toute les sauces. En un an, il a construit un centre hospitalier et en a voulu tirer le bénéfice politique tout seul et il n'a pas voulu à cette cérémonie de Sambi à qui la paternité du projet revient de façon naturelle et notoire... Il triche en organisant une inauguration anniversaire. A-t-il réussi cette opération de hold-up politique?
Pas si sûr! Surtout que les anjounais qui étaient aujourd'hui à Bambao Mtsanga n'y étaient que pour leur hôpital. Et ce n'est pas pour le bilan d'Azaly et celui-ci a compris cela, et rentre à Moroni sans fêter le 26 mai 2017, la date anniversaire. Ce n'est pas avec une telle escroquerie intellectuelle que l'on construit l'émergence. Et surtout à Anjouan nous n'avons pas oublié que Sambi a subi les attaques de la CRC qui l'accusait d'avoir favorisé Anjouan en mettant en exergue la réalisation de cet ouvrage au tout début du front anti sambi dans le cadre des élections de 2016, occultant le fait qu'à la Gd comore Sambi a initié des projets importants telle l'usine de pêche.
AHMED Bourhane