Les défis de l’ANACM et de Jean-Marc Heintz
A l'arrivée de son nouveau directeur général en juin 2016, l’ANACM était endettée à hauteur de 800 millions de francs pour la plupart des emprunts bancaires et des travaux jamais finis. Ses prédécesseurs, plus particulièrement depuis 2010 n’ont jamais fait ce qu’il fallait pour redresser les comptes. Depuis, toutes les équipes se sont mises à l'œuvre pour faire ce travail de redressement et permettre à l’ANACM de se relever et d’être crédible auprès de ses partenaires.
Côté technique, notre aviation a été classée sur la liste rouge par l’OACI (organisation internationale de l’aviation civile) à cause de notre incapacité de corriger les carences relevées depuis 2008 et de tenir compte des recommandations formulées.
A ce jour, grâce aux efforts de tous et l’assistance de l’OACI, l'ANACM a atteint la note de 40% sur les 60% obligatoires. Les avancées des travaux sont quotidiennement enregistrées en ligne à Montréal. Aucun moyen de triche n’est possible. Les inspecteurs ont été envoyés en formation à l’EMAC et à l’ERNAM. Le nouveau Directeur a engagé toute l’ANACM pour la réussite de ce pari.
Pour le court et moyen terme, l'ANACM doit :
- - Se doter des outils réglementaires nécessaires pour se conformer aux exigences des Annexes de la Convention de Chicago;
- se doter d'un personnel qualifié et les équipements nécessaires pour assurer une supervision efficace;
- disposer du financement nécessaires pour s’acquitter des missions qui lui sont conférer par l’Etat ;
- atteindre les 60% de mise en œuvre effective de la supervision de la sécurité et de la sûreté d’ici septembre 2017. ©ANACM