Il n'est jamais trop tard pour bien faire
Il faut reconnaître nos échecs et prendre un nouveau départ dans l'Action publique au service de l'intérêt général.
Cela fait plus de 40 années que les Comores ont pris leur indépendance le 6 juillet 1975, soit un jour de plus que le Cap -Vert qui disposent de près de 11 îles et pourtant qui est aujourd'hui classé dans les pays à revenus intermédiaires en quittant le statut des pays les moins avancés. Si ce dernier a pu le faire, les Comores le peuvent également. Des réformes efficaces et courageuses doivent être engagées en matière de mobilisation des ressources fiscales, de justice et de lutte contre la corruption pour commencer.
L'économie comorienne doit être transformée avec la promotion du "Made in Comoros". Une nouvelle filière touristique avec une stratégie crédible et dotée de moyens en compétences, en infrastructures industrialisantes est plus que nécessaire. L'entrepreneuriat et le dynamisme de la diaspora comorienne doivent être valorisés pour créer plus d'emplois pour les jeunes. La bonne gouvernance et l'exemplarité des gouvernants en particulier le président de la République restent primordiales pour réussir le changement pour offrir un meilleur avenir à la jeunesse comorienne. Les réformes doivent être conduites à son terme. La détermination politique est essentielle.
Il convient de reconnaître nos échecs et prendre un nouveau départ dans l'Action publique au service de l'intérêt général.
Un mouton ne met pas au monde un veau. Choisissons les bonnes personnes pour réussir. Les élus actuels doivent donner le bon exemple. Et seuls sont qui sont au pouvoir ont la capacité d'agir pour rectifier le tir. Ne demandez pas à un citoyen d'agir à la place de l’État car ce serait inverser l'échelle des valeurs. Quand on applaudit et on élit celles et ceux qui détournent les biens publics, n' attendez pas d'eux qu'ils redressent le pays.
Darchari MIKIDACHE