1er anniversaire du quinquennat Azali
Réunis à Vuvuni vendredi dernier, les jeunes cadres du parti convention pour le renouveau des Comores ont loué les « efforts » menés en un an de pouvoir par Azali Assoumani. L’occasion pour nous de demander ce qu’ils pensent des « autres » jeunes mis à la porte dès le début du mandat.
La coordination des jeunes Crc de la région de Bamba s’est retrouvé ensemble vendredi dernier pour, disent-ils, remercier le président de la République pour les « réalisations » qu’il a faites durant sa première année de mandat. Ils ne tariront pas d’éloges pour parler de cette « honneur » que le chef de l’Etat a accordée à la région de Bambao en nommant Cheihane ministre des finances et Azhar directeur général de l’Onicor, tous les deux issus de ladite région.
La résolution de la crise énergétique, l’inauguration de différents chantiers dont l’hôpital de Bambao Mtsanga à Anjouan, la signature du contrat de réhabilitation et d’extension de l’aérogare de Hahaya…font partie des « gros chantiers » qu’ Elarif Djabir, un des ténors de cette jeunesse de Bambao parmi les mieux servies (c’est le cas de le dire), ne sera pas prêt à s’en passer.
« Toutes les réalisations qu’Azali a faites ce sont des projets qu’il a pensés depuis des lustres. Et nous, nous le soutiendrons encore comme nous l’avons fait pendant la campagne. Nous sommes prêts à mouiller la chemise pour lui. Qu’il n’ait pas peur, il ne sera jamais seul. Nous sommes et nous resterons toujours avec lui », renchérit de sa part Djouneid Ahamada, un autre militant inconditionnel d’Azali.
Il faut dire que tous ces jeunes vénérateurs d’Azali ont chacun un emploi. En effet, Elarif lui il est agent de communication à l’Onicor et Djouneidi fait ses premiers pas au Cefader. Que pensent-ils, donc, de ces « autres » jeunes jetés à la rue par le « président de l’emploi » ?
Cette coordination de Bambao leur demande tout simplement de « patienter ». Mais jusqu’à quand ? « Azali est le père de l’université. Il est impossible qu’il pense à l’enseignement supérieur et ne pas en faire autant pour l’emploi. D’ici peu de temps, il va ouvrir des sociétés dans le but de diminuer le chômage », avance Elarif, requérant au passage « la patience et la confiance » tout comme ne cesse de le rabâcher à longueur de journée le président de "tous les jeunes".
Toufé Maecha, La Gazette des Comores