Quand Sambi sort de son silence c'est pour défendre ses propres intérêts
SAMBI est apparu par voie vidéo, il était temps que le chef du parti majoritaire du pays sort de son silence, c'est désormais fait.
Fahmi et Sambi à Dubaï |
De cette vidéo ; on ne retient pas grand chose à part la défense des intérêts du parti Juwa, le sien.
Ce qui est en deçà des attentes et des interrogations que tout le monde se pose, à savoir le niveau d'entente existant entre son partenaire de circonstances, le président de la république, hier candidat soutenu par SAMBI.
À travers les retrouvailles de deux présidents, une lueur d'espoir était née, deux hommes supposés amorcer le sursaut national attendu par le peuple. Quelle déception , de constater que l'espoir fût de courte durée. SAMBI s'est contenté de de défendre son parti, mais pas du pays, la responsabilité qu'il porte dans la gestion actuelle, voulant se passer comme victime alors qu'il est comptable par ce qui se passe pour deux raisons essentielles.
1) grâce à lui Azali est président, ce-ci est indéniable.
2) le parti Juwa est largement représenté au gouvernement.
Sambi a t-il un problème? C'est la question que l'on peut se poser, dans la mesure où de toutes les personnes qu'il a soutenu à un moment donné, toutes, ont pris distances, c'est vrai pour Moussa Toiybou, Anis, Ikillilou, Azali on ne sait pas trop si la relation, est poisson ou viande pour reprendre une expression très consacrée comorienne en pareille situation.
Entre les deux hommes règne une guerre froide qui les emportera sans doute; mais mettra le peuple à l'abri de ce qui se dessine à court terme, des personnes ayant fait déjà leurs preuves, mais que la courte mémoire du peuple a feint d'oublier, qu'eux aussi dans un récent passé, les deux hommes ont contribué à l'accentuation du déclin en cours.
De SAMBI on pensait qu'il donnerait un avis sur la gestion actuelle du pays et avoir le courage de dire où en est- il avec le président de la république, se consultent-ils ? Non rien de tout ça.
L'enjeu principal commun de deux hommes; reste la présidence à vie. Les citoyens épris de paix et de justice ont le devoir de faire échouer les velléités des deux hommes; pour faire des Comores un pays ou on mange et on se taie. ©Daoud Halifa