visa Balladur
Depuis 1995 et l’instauration par le gouvernement français d’Edouard Balladur, d’un visa supprimant la liberté de circulation entre Mayotte et le reste de l’archipel des Comores, des milliers de Comoriens ont péri en mer en tentant de rejoindre clandestinement Mayotte. Le « visa Balladur » est devenu l’un des symboles d’une politique d’immigration désastreuse.
Après des siècles de libre circulation entre les différentes îles qui composent l’archipel des Comores, le gouvernement d’Edouard Balladur décidait, le 18 janvier 1995, d’instaurer un visa aux conditions draconiennes pour contrôler l’entrée des Comoriens sur leur propre territoire de Mayotte.
Dans une publication effectuée sur sa page Facebook, Bacar Ali Boto, 1er Adjoint au Maire de Mamoudzou et ancien Vice - président du Conseil général de Mayotte, estime que début l'instauration de ce visa, les résultats sont catastrophiques pour Mayotte.
Il pointe du doigt l'arrivée massive des personnes étrangères qui bientôt seront plus nombreux que la population autochtone. Il propose donc le remplacement pur et simple d'un visa Balladur qui était une mesure de bon sens mais non efficace aujourd'hui ainsi que la carte de séjour spécifique pour Mayotte (qui interdit aux titulaires de celle-ci toute circulation sur la France et européen). Ci dessous les propositions de Bacar Ali Boto:
Il pointe du doigt l'arrivée massive des personnes étrangères qui bientôt seront plus nombreux que la population autochtone. Il propose donc le remplacement pur et simple d'un visa Balladur qui était une mesure de bon sens mais non efficace aujourd'hui ainsi que la carte de séjour spécifique pour Mayotte (qui interdit aux titulaires de celle-ci toute circulation sur la France et européen). Ci dessous les propositions de Bacar Ali Boto:
VISA NOUVELLE GÉNÉRATION
Ce visa pourra être délivré à l'arrivée à l'aéroport de Pamandzi moyennant le paiement d'une taxe d'entrée sur le territoire.
Les conditions de séjour :
1) Le visiteur doit être muni d'une attestation d'accueil délivrée par la mairie de la commune de résidence de la personne accueillante;
2) l'accueillant reste responsable du séjour de son invité;
3) des contrôles inopinés seront assurés par les services compétents au domicile de l'hébergeant;
4 ) Au terme de son séjour le visiteur doit impérativement quitter Mayotte.
Toute personne étrangère respectant cette procédure aura le droit de circuler entre les pays de la région et Mayotte de façon illimitée. En cas de non retour du visiteur à l'expiration de son visa, l'Administration s'engage à poursuivre l'hébergeant devant les tribunaux pour aide à personne en situation irrégulière. En fin, la lutte contre l'immigration massive et clandestine exige le remplacement de la carte de séjour spécifique à Mayotte actuel par une carte de séjour de droit commun valable sur l'ensemble de l'espace Schingen.