Le pacte de développement des Comores est un impératif
Il s'agit d'une étape préliminaire visant à impliquer toutes les forces vives d'une nation donnée. Ici est question des Comores, un pays à variation politique cyclique, cinq ans pour chacune des îles composant l'union des Comores. Une période très courte à vrai dire pour poser les jalons d'un réel plan de sortie de misère. Plus basse que terre, les Comores n'ont qu'un choix, celui de se relever, le contraire serait sa disparition, que Dieu nous épargne d'une telle catastrophe et pourtant, si l'on ne ne mesure pas l'ampleur du (chantier Comores ) sa disparition est certaine.
L'idée du pacte évoqué permet à qui de droit, donc nous tous, d'opérer une grande réflexion, ainsi chacun peut donner sa vision sur le projet à concevoir pour le pays.
Ce pacte, une fois signé par toutes les composantes de la société, pouvoir, opposition, si cette dernière existe. Syndicats et sociétés civiles de tous genres. Une grande majorité des mouvements des femmes et des jeunes, majoritaires dans le pays d'ailleurs doivent avoir une large part dans la participation. On ne peut pas définir le contour d'un projet sans les concernés, leur implication est prépondérante ainsi toutes les couches de la société se sentent dans le coup. Si j'ose dire, Chaque citoyen aura apporter sa pierre à l'édition d'une nouvelle société que nous tentons de construire sans savoir comment.
L'avantage et non le moindre est d'éviter les changements de modèle politico-économique à chaque régime. Une telle approche encouragerait une arrivée massive des capitaux synonyme de création de richesse. Un certain nombres de pays sont passés par là, l'assentiment de tous est la garantie de la réussite de la société émergente tant souhaitée, à ce sujet je crois profondément à la sincérité du président et à sa volonté. Il est donc important de rappeler une des pistes parmi d'autres tendant à faire émerger le pays. La cacophonie régnant actuellement dans le pays ne peut être en aucun cas porteuse de progrès.
Le décret créant l'institution financière pour piloter le développement est antidémocratique et anti économique car elle ne correspond pas à un modèle économique moderne. On a tendance plutôt à penser qu'on s'achemine vers un état dirigiste ce qui est fort regrettable, contraire à la globalisation du monde et peut donc s'avérer à brève échéance inadéquate. L'apposition des signatures de tous les mouvements démocratiques existants dans le pays est un gage pour la réussite de la nation à construire.
©Daoud Halifa
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