Les instituons des Comores, tout autant que les îles, servent d'armes de combat contre la population, notoirement les classes populaire...
Les instituons des Comores, tout autant que les îles, servent d'armes de combat contre la population, notoirement les classes populaires. Présenter l'Union comme une protection pour les plus démunis est pur mensonge aussi grossier que d'affirmer que le salut viendra d'une union.
Photo d'archives: Azali et les gouverneurs des îles |
Toutes les décisions politiques prises par les îles le sont en accord avec les dirigeants de l'État central.
Le faux débat de la tournante dissimule l'évidence: les institutions de l'Union comme les îles imposent une augmentation des jouisseurs seulement.
L'amélioration des conditions d'existence des citoyens comme but poursuivi a produit l'effet inverse; les masses populaires s'appauvrissent de plus en plus au profit de quelques individus issus des îles échues par la tournante.
Lutter contre l'hypocrisie de la tournante, c'est affirmer que ce ni l'Union, ni les îles qui sortiront le pays dans la mise à quais de celui ci n'offrant aucune perspective pour la jeunesse base de tout progrès humain.
La perspective dans laquelle se trouve le combat d'un changement en profondeur du pays est dans l'identification des hommes aspirant à un réel changement de société; une société d'espérance où chaque comorien trouvera son compte. Oser poser la problématique de nos institutions est fort pragmatique. Il faut avoir donc l'Audace et l'audience pour le faire. ©Daoud Halifa