Sommes nous condamnés par une puissante fatalité à nous plier à l'injustice? En combien d'années, à combien de morts, un peuple est...
Sommes nous condamnés par une puissante fatalité à nous plier à l'injustice? En combien d'années, à combien de morts, un peuple estime qu'il est temps de dire stop?
Moins d'un million d'habitants ouvert à l'international, soutenu par une diaspora omniprésente, des pêcheurs et des agriculteurs composant une grande partie de cette population ignorée par l'Etat et le constat reste toujours le même: corruption des autorités, détournements des deniers publics, muselement de la presse et pauvreté rendant le comorien suicidaire.
Autre déception de taille, les internautes et autres blogueurs aux idées retrécies qui s'arrangent à décourager toute initiative, à aller à contre courant de toute proposition et dénonciation.
Ce pays ne sera fait que par nous, par le changement d'un système qui ne protège que ses intérêts au détriment du plus grand nombre. Un système qui continue à nous aveugler et à transformer en saint les pires hommes qui ont eu la détestable chance de trahir les comores et son peuple.
Au 21éme siècle, l'Electricité et l'Eau sont un luxe d'une classe privilégiée qui vit en suçant le sang du plus grand nombre. En moins d'une année, nos rétroviseurs ne réalisent pas l'écart entre les promesses et les actes du Président Azali sur l'île qui a assuré son élection avec tous les sacrifices consentis.
Des hommes et des femmes se sont distingués malgré une machine prête à les broyer. Des hommes et des femmes qui ne cherchaient que la reconnaissance. La grande femme de Domoni qui a dénoncé les magouilles du Président de la Commission Electorale Insulaire et qui a refusé de céder aux menaces, les membres de la Cour Constitutionnelle qui ont claqué la porte pour dénoncer les tentatives de fraudes et déjoué le holdup électoral n'ont même pas été reçu pour remerciement par le Chef de l'Etat. Pire, ceux qui avaient voulu même le pays à feu et à sang ne sont inquiétés de rien après un simulacre de poursuites.
J'appelle le Gouverneur SALAMI à plus de réalisme. L'histoire ne lui pardonnera jamais de cacher la vérité à sa population, notamment sur la question de l'électrification partielle. Anjouan comme toutes les autres îles ont besoin de savoir la vérité. On ne maintient pas pas une équipe qui stagne ou qui perd.
J'appelle enfin à la conscience de ceux qui savent mais ont le malin plaisir à manipuler le peuple, à interpreter les écrits engagés comme des idées séparatistes.
N'insultez pas vos intelligences!
Par Combo Ben Ali
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