Le délai de 48h accordé au directeur général de l'aviation civile pour délivrer les autorisations d'exploitation à AB-Aviation, a e...
Le délai de 48h accordé au directeur général de l'aviation civile pour délivrer les autorisations d'exploitation à AB-Aviation, a expiré ce samedi à 11h00 sans qu'il ait signé.
Défi, mépris, cynisme… même envers le chef de l'Etat qui a ordonné au gouvernement de trouver une issue définitive et positive dans cette crise qui n'a que trop duré. Le vice-président en charge du ministère des transports a été pourtant clair le jeudi 2 février. « L'Anacm, c'est nous qui l'avons mise en place pour être nos yeux dans le domaine aérien. Ce protocole d'accord sera exécuté [par l'Anacm] dans 48 heures. L'Etat a pris sa décision. Et nous n'y reviendrons pas. »
A gauche, Jean-Marc Heintz |
Mais contre toute attente le protocole prend de la poussière dans le bureau du directeur général de l'Aviation civile censé exécuter cette décision de l'Etat comorien. La compagnie aérienne Ab-Aviation n'a toujours pas obtenu ses autorisations. Le ministère des transports ose accorder 48h de plus à celui qui n'a jamais obéi à ses ordres. « On est samedi, c'est un jour chômé par l'Anacm. Donc on attend jusqu'à lundi », nous dit-on.
Une réponse qui suscite notre curiosité surtout quand l'on sait que le 15 janvier, date à laquelle le directeur de l'aviation civile a immobilisé au sol un appareil d'AB-Aviation n'était ni un lundi, ni un vendredi…mais un dimanche. De source sûre, le directeur de l'Anacm a déjà fait savoir sa position au vice-président en charge des transports : il ne changera pas son fusil d'épaule dans cette affaire. Malgré ce défi, malgré l'expiration du délai, l'Etat comorien reste impuissant face à un directeur d'une société d'Etat. Comme si, les paroles et engagements ne valent plus rien.
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Toufé Maecha
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