Azali, pense à l'Union de ce pays! Ne le brisez pas...
Je ne regrette pas d'avoir appelé à voter pour AZALI contre le camp MAMADOU/ANISSI. Je regrette d'avoir cru à un changement qui n'en est pas un au regard de ce qui se passe dans le pays et dont vous endossez l'entière responsabilité.
Vous semblez oublié les conditions qui vous ont fait parvenir au sommet de l'Etat; les sacrifices consentis par ce petit peuple des Comores, les Anjouanais en particulier. Ndzouani a dépassé le slogan qui vous poursuivait: "Ndrimou:Ndimou" et la population de la deuxième île des Comores déchantent, à travers elle, le Gouvernorat réduit à une simple mairie.
Pendant ce temps, vous donnez les armes aux séparatistes pour mieux faire asseoir leur politique sectaire, discriminatoire et la tentation de replonger le pays dans l'instabilité. L'électrification devrait être une vision globale du pays, au même titre que l'eau, la sécurité et la diplomatie.
La liberté de presse devrait être un acquis et non une quête dans une république échaudée par les conséquences de la censure. Les comoriennes et comoriens sont las des discours sans action, des bricolages de la sincérité. Il ne suffit pas de dire, il faut réaliser. Et cela est possible. Nous avons hérité de ce pays des qualités qui ont fait sa force, notamment sa religion, son hospitalité, son unité.
Tant pis pour ceux qui s'aventurent à tuer ces valeurs et croyez moi, il ne récolterons qu'échecs, lamentations et désespoirs. J'appelle à notre vaillant peuple à refuser la soummission au mal, au respect de l'injustice et à délier sa langue. J'appelle la presse à ne reculer devant aucune censure pour dénoncer l'innacceptable. BEN ALI