Afin de faire taire des medias insoumises à la dictature et aux sottises du gouvernement du président Azali, le ministre de l’information p...
Afin de faire taire des medias insoumises à la dictature et aux sottises du gouvernement du président Azali, le ministre de l’information piétine ses propres règlements tout en faisant preuve d'incapacité et de délinquance, en fermant une radio privée, ce qui justifie le choix arbitraire du président à cet homme.
Au mépris de la justice, pour la deuxième fois, le ministre de l’intérieur et de l’information ordonne la force de l’ordre de fermer la Radio La baraka FM. Une décision qui est loin de faire l'unanimité du gouvernement n’en parle plus la population. Cette interdiction, émanant des plus hauts niveaux de l'exécutif, fait montrer le niveau d'incompréhension préoccupant de ce gouvernement sur le devenir d’un « pays émergent », tant sur le fond que sur la forme.
Pat ailleurs, La baraka FM la Radio qui donne, dans leurs émissions, aussi bien la parole aux membres de la majorité présidentielle qu’à ceux de l'opposition, ne doit pas être sacrifié au mépris d’un politicien affamé. Cependant, nous demandons au ministère de l’intérieur de revenir sur cette fermeture qui entrave le droit des citoyens comoriens à une information pluraliste.
Plusieurs points de cette mesure sont en effet contestables. Sur le plan juridique, il ne revient pas au ministère de l’intérieur de décider la fermeture de radio pendant que la justice l’a autorisé. En suite, toute fermeture d'un média pour des raisons de contenu doit faire l'objet d'une procédure auprès du CNPA qui a pour mandat de réguler les médias AU CAS Monsieur le ministre a oublié.
Par Nakidine Hassane
Titre©habarizacomores