Tirs de rafales, gaz lacrymogènes, matraques, ce sont les moyens utilisés par la gendarmerie pour disperser une manifestation des élèves ...
Tirs de rafales, gaz lacrymogènes, matraques, ce sont les moyens utilisés par la gendarmerie pour disperser une manifestation des élèves du Lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni. Bilan: plusieurs élèves blessés dont un très sérieusement.
Le Vice-Président Djaffar sur ORTC ne regrette rien et avoue avoir envoyer les forces de l'ordres car selon lui, un trafic d'électricité s'opère dans le lycée.
Ci dessous les explications de Paul-Charles Delapeyre, conseiller spécial à la Vice-Présidence chargée de l'Energie.
INFOS, RÉSEAUX et NOUS!
J'adore la com. J'adore d'autant plus que dans cette galaxie ou lumière croise les pénombres chacune ou chacun peut trouver son souffre douleur, la certitude de ses convictions et la jubilation de son but atteint.
Hier j'en étais témoin et à moindre mesure acteur d'un événement. C'est les échauffourées déplorables et regrettables entre nos enfants lycéens et notre police. Naturellement à un événement de ce niveau avec la disproportionnalité de l'usage de la force faite il est normal que nous ayons, à chacune et chacun selon ses sensibilités, son émotion et sa révolte.
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Mais qu'en est de l'origine de fait???
L'origine est un banal ou grave si on tient compte des auteurs, l'histoire est un trafic d'électricité. A partir du lycée des branchements privés sont faits. Des responsables (anciens peut-être) du lycée allaient encaisser de l'argent chez le restaurant et les habitations branchés.
Samedi le provisoire a été convoqué à la police pour explication. Lundi Matin le proviseur, les enseignants et leurs élèves se sont pointés devant notre vice-présidence.
Nous avons ( le directeur de cabinet et moi) reçu une délégation avec la condition que les restes des enseignants ramènent les élèves dans l'enceinte du lycée.
Pendant qu'on échangeait avec la délégation, nous avons entendu les crépitements des grenades.
2 versions ont émergés : La police avance qu'un de leur a été agressé par les gens. Une autre version avance qu'un policier s'est mis à filmer les jeunes et ces derniers n'en voulant pas l'ont encerclé. Leurs policiers se sont mis à gazés les jeunes et c'est parti. De nos échanges il a été convenu de se retrouver à 14h avec la Mamwe, la délégation du lycée et le commissaire à l'éducation.
A l'heure convenue la mamwe et le commissaire se sont présentés. La Mamwé m'a fait un rapport. Le commissaire de l'éducation a été réçu par le vice-président en ma présence. Les faits avancés par la Mamwé s'avèrent réalité approuvée par les 2 parties. Le commissaire à l'éducation nous a donné l'assurance de chercher la régularisation de l'affaire avec les mesures qui s'imposent. Voilà les faits.
Naturellement à notre volonté de construire un Etat de droit il est normal de savoir rendre justice dans le respect des droits fondamentaux. L'intervention de la police a été disproportionnée et inappropriée. IL nous revient de chercher à former plus nos forces de l'ordre dans le maintien de l'ordre public.