je salue le geste important de la BAD d’une subvention de 20 millions de dollars,
L’ADMINISTRATEUR DES COMORES A LA BAD A ÉTÉ REÇU A BEIT SALAM
Administrateur-pays à la Banque Africaine de Développement, Mme MABIALA Martine, a été reçu par le Président de la République au Palais présidentiel de Beit Salam ce mercredi après-midi. Madame Mabiala est venue s’imprégner des priorités fixées par les l’Union des Comores pour les prochaines années. L’Administrateur-pays a aussi demandé au Président de faire le nécessaire et sensibiliser ses homologues sur la nécessité de faire de très grandes réformes de la BAD, notamment au sujet de ses source de financements.
Il est vrai que la BAD a mis de l’argent dans l’énergie aux Comores, mais cela n’a pas résolu le problème et il va falloir tirer les leçons de tout ceci, a dit l’administrateur de la BAD. Et une équipe de la BAD va venir s’installer pour mieux s’imprégner des réalités comoriennes.
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Le Président de la République a réagi presque immédiatement en disant que les Comores ont besoin de tout parce que tout est prioritaire. Nous avons besoin de la BAD qui a toujours été présente. D’ailleurs, je salue le geste important de la BAD d’une subvention de 20 millions de dollars, qui m’a été annoncée par le Président de la BAD à Adis Abéba. Mais il faut faire en sorte que les projets qui sont financés puissent être mis en route le plus rapidement possible.
Le Président a précisé que nous avons pu avoir une solution de l’obscurité avec l’énergie thermique. Mais c’est une énergie de l’urgence. Nous devons alors nous mettre au travail pour le MIX-ENERGIE et pour cela nous avons aussi besoin des partenaires et principalement de la BAD.
Nous nous mobilisons aussi, pour notre 2ème chantier prioritaire à savoir les routes qui sont en mauvais état et là aussi nous avons besoin de nos partenaires au développement dans ses grands chantiers pour lesquels nous avons été élus, a dit le Président de la République.
S’agissant de la réforme de la Banque Africaine de Développement, il est vrai que nous devons trouver le temps de faire ces réformes fondamentales qui dessineront le nouveau cap de notre banque. Ceci est d’autant plus pertinent que les bailleurs traditionnels de notre banque n’ont plus les pouvoirs financiers qu’ils avaient auparavant. Donc nous devons réfléchir aux modes de financement, qui auront un double intérêt, d’abord la mise à disposition de nouvelles ressources et ensuite la construction d’une indépendance financière de notre banque. L’Afrique est capable de se prendre en charge. Nous devons avoir un comportement décomplexé et affronter les défis de nos pays sereinement a dit le Président de la République. ©Beit Salam - Titre© La rédaction