Licenciements, chasse aux marchands et destruction partielle d'une mosquée: Les partis politiques muets devant Azali
LETTRE OUVERTE AU CHEF DE L'OPPOSITION EN UNION DES COMORES, SON EXCELLENCE MONSIEUR L'ANCIEN VICE PRÉSIDENT MOHAMED ALI SOILIH DIT MAMADOU.
Objet : Pendant la réception de vos partis politiques hier par le Chef de l'Etat, vous n'avez pas évoqué auprès de Son Excellence les licenciements abusifs en cours de 7500 jeunes diplômés, la chasse aux marchands ambulants au Marché VoloVolo et la destruction anticonstitutionnelle et extrajudiciaire d'une mosquée à Anjouan pour la transformer en commissariat de police.
Monsieur l'ancien Vice-Président,
Un parti politique par définition, doit concourir pour le bien être du Peuple. D'où Je suis au regret de m'insurger contre votre silence hier auprès du Président Azali Assoumani par rapport aux mesures contre-productives prises par son Gouvernement, lesquelles ne font que rendre plus difficile le quotidien du Peuple Souffrant dont je suis le Porte Parole.
Je m'interroge que reste-t-il de l'espoir du citoyen qui avait emprunté des sommes importantes dans les Mutuels d'épargne et de Crédit après sa chasse, pure et simple par ceux qui sont censés veiller à son quotidien et à son avenir. Que devient-il Monsieur Zibouroi, un handicapé physique, après la destruction de son petit restaurant sur ordre du Gouvernement. Qu'est ce qu'il a fait pour subir un tel sort cruel.
Monsieur l'Ancien Candidat,
Permettez moi de vous faire savoir que je ne suis pas le seul pantois. Même le Conseiller en Communication du Chef de l'Etat s'interroge lui aussi sur Facebook, sur la portée réelle et la synthèse de votre rencontre avec Son Excellence.
Comptant sur votre sagesse,Veuillez agréer, Monsieur l'ancien Vice-Président, l'assurance de ma très haute considération.
Lettre de Hamidou Abdou
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