Lettre ouverte à monsieur Azali Assoumani, président de l'Union des Comores
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE L'UNION DES COMORES,SON EXCELLENCE AZALI ASSOUMANI.
Objet : Les conditions de vie de nos Militaires, Gendarmes et Policiers. Ils ne doivent pas continuer à vivre en dessous du seuil de pauvreté. Moins de 100 euros, non!
Excellence,
HAMIDOU et le colonel RAFIK, commandant de la gendarmerie nationale |
Un Etat se voulant de Droits doit se soumettre aux règles de la Bonne Gouvernance économique, politique et militaire. A cet effet, en tant que Porte Parole du Peuple Souffrant de l'Union des Comores, Je vous saurai gré d'ordonner à votre Ministre des Finances de plancher rapidement, sur les soldes et les conditions de retraite de vos Frères d'armes, compte tenu de leur dévouement à la République, mais aussi de la besogne et du péril du métier,sachant qu'un militaire est un supposé mort.
Avec tout le respect que je vous dois,permettez moi de vous rappeler que vous aviez accédé, trois fois,au Pouvoir, notamment en 1999,2002 et 2016 grâce à l'Armée Nationale. Il est donc incompréhensible de constater qu'en votre dernier mandat, les militaires ne sont ni récompensés,ni remerciés,et certains vont partir à la retraite avec des très faibles indices.
Monsieur le Président,
Vous voudrez bien vous mettre à la place d'un militaire,gendarme ou policier,pour imaginer le sentiment qu'il éprouve au moment qu'il perçoit son salaire de moins de 100 euros, ou à la place d'un Colonel qui part à la retraite avec un salaire presque d'un Directeur de Cabinet ministériel.
Comptant sur votre Sagesse,Veuillez agréer,Excellence,l'assurance de ma très haute considération.
Par Hamidou Abdou