Les Jeunes Comoriens en avance pour les idées d'une Jeunesse pana-africaine du continent
Quand les jeunes comoriens sont en avance de vision, les autorités du pays doivent le reconnaître. Ce n'est pas le talent, l'envie, le courage, qui manque chez les jeunes comoriens. Ils sont nombreux dans différents milieux que la jeunesse de notre pays excelle que ça soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Ils pondent des idées , inventent des solutions ,s'engagent bénévolement pour les bonnes causes du pays et prennent parfois des risques pour réussir dans leur vie, en investissant ,en ouvrant des petites entreprises et malgré les énormes difficultés jetées pour certains dirigeants pour les décourager.
Les autorités du pays doivent être fiers de la jeunesse de ce pays , autant sage, mature, volontariste, pacifique mais aujourd'hui assoiffée d'être reconnue comme telle et impliquée pour la participation dans la gestion de leur pays. Il serait absurde que le sommet de l’État, continue à profiter de la sagesse de cette jeunesse pour la mal-traiter, l'ignorer , la chasser même dans l'administration quelque soit la raison.
Attaquer la jeunesse, c'est mépriser l'avenir et l'histoire du pays.
Comme milliers de jeunes comoriens militants amoureux de leurs pays et du développement de l'Afrique, nous avons regardé avec intérêt la rencontré du président Azali Assoumani avec l'union Panafricaine de la Jeunesse qui avait lieu au Mali en marge du sommet Afrique-France.
Notre Président comorien Azali, semble être épaté de l'idée de la présidente de ce mouvement pana-africain de jeunes qui est celle d'en créer une plate forme similaire aux Comores.
Très emballé par cette idée, Beit-salam préparerait même un dispositif pour un déplacement très officiel de la présidente de cette organisation pour qu'elle vienne à Moroni sensibiliser , insuffler cette idée à la jeunesse comorienne pour les convaincre d'adhérer à cette organisation.
Nous saluons cette rencontre et profitons en même temps de rappeler que cette initiative était déjà avancée en 2007 par un des jeunes comoriens Ibrahim Abdou Said au journal du Jeune Afrique. Page 110 numéro 2425 du premier aout au 7 juillet 2007. Comme quoi les visions ne manquent pas , les jeunes comoriens peuvent parfois être en avance en matière d'idées, il reste à trouver les bons interlocuteurs.