L’émergence des Comores? C'est possible!
ÉMERGENCE !
L’émergence est une philosophie, une culture, un état d’esprit et un engagement politique. Le Président Azali veut faire des Comores un pays émergent. Cela est bien évidemment possible. Mais il ne peut pas le faire seul. A lui, on demande de dessiner une vision, de fixer un cap et se donner les moyens de ses ambitions. Nonobstant, la tache la plus difficile revient à chacun d’entre nous. Il faut que le comorien veuille vraiment sortir du sous-développement. Il faut qu’il cesse de vouloir faire une omelette sans casser les œufs. Il faut qu’il mette fin à cette culture conséquence de la colonisation de « voler le blanc » qui muté en autre chose aujourd’hui, encore plus ravageur pour un pays indépendant.
Il faut de l’autodiscipline, un changement profond des mentalités. Nous devons nous tourner vers la modernité avec son lot de contraintes. Il faut un Amour profond de la Patrie. Le sens du devoir doit être une seconde nature pour chacun d’entre nous. Le sentiment national perceptible dans la population à l’île Maurice, au Kenya ou encore aux Seychelles, doit l’être également chez nous. Sans la mobilisation de tout un chacun, nous continuerons alors à nous mentir à nous-mêmes et à naviguer dans les méandres des pays en voie de développement, dépendant éternellement de la solidarité internationale, faisant de la mendicité une gouvernance, et jouant avec l’immobilisme quand ce n’est pas la régression.
L’émergence c’est aussi et surtout une politique audacieuse de mobilisation de l’investissement privé étranger pour soutenir l’économie local dans un esprit de partenariat avec le secteur privé national. Il faut alors mobiliser les majors du business international pour dynamiser l’économie, avec des créations massives d’emplois, de nouveaux services, un nouvel environnement des affaires, et une consommation des ménages plus vivante grâce notamment à la création d’une véritable classe moyenne.
Pour se faire, notre pays doit vendre un de ces rêves des milles et une nuit, dans ce cadre paradisiaque hors du commun où la montagne et la mer se confondent avec majesté et harmonie. La particularité de l’Union des Comores, entre l’île-continent et l’Afrique, avec cette porte sur le monde arabe, la richesse de son Histoire, la variété des paysages, l’hospitalité légendaire de ce peuple cosmopolite doivent être des atouts que les autres îles voisines ne peuvent prétendre vendre !
Et c’est pour cette raison que le Vice-président en charge de l’Économie, du Plan, de l’Énergie, de l’Artisanat, du Tourisme, du Secteur Privé, des Investissements et des Affaires Foncières, Mr Djaffar Ahmed Saïd et moi-même sommes partis faire un plaidoyer pour les Comores de demain dans le secteur touristique, les énergies dites propres, le secteur bancaire et les infrastructures entre autres, à Nice, à Monaco ou encore à Dubaï. Et on le voit notamment sur les images, avec l’un des acteurs importants du secteur touristique aux Émirats Arabes Unis, présent également en Angleterre, en Turquie entre autres, le patron du Groupe Armada propriétaire d’Armada Bluebay Hôtel, entouré de ses plus proches collaborateurs.
Le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd, fidèle aux missions particulièrement lourdes que lui a confiées le Président de la République SEM Azali Assoumani, sillonne le monde, dans une démarche proactive, à la recherche de ces investisseurs stratégiques de renommée internationale qui viendront mettre fin à la longue liste d’abord de ces vrais-faux investisseurs qui ont débarqué à Moroni ces 10 dernières années et qui n’étaient rien d’autre que des voyous en col blanc, et ensuite de ces petits opportunistes qui veulent profiter des bonnes occasions pour s’enrichir sur le dos des Comores. INCHALLAH NOUS POUVONS !
Par Mohamed Abdou Mbechezi, Chef du département de communication à Beit Salam