Commentaire de Darchari Mikidache, acteur politique et président du think-tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)...
Commentaire de Darchari Mikidache, acteur politique et président du think-tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)"
Nous devons rendre les Comores meilleures, émergentes et prospères en sortant de la culture de l'assistanat tout en valorisant nos potentialités y compris la mer poissonneuse à expliquer par nous , nos épices et produits de rente à labelliser et à valoriser par leur transformation en produits semi-finis ou finis directement consommables localement ou pour la diaspora et l'exportation dans le grand marché africain et dans le cadre de l'AGOA. Nous devrions également développer une économie numérique créatrice d'emplois et de services digitaux.
La mise en œuvre d'un tourisme durable et crédible qui s'appuierait sur la gastronomie, la nature et flore à préserver, les richesses naturelles et patrimoniales, les festivités culturelles et traditionnelles, les activités maritimes, les randonnées et autres activités organisées par un service de guides nationaux avec un renforcement des visites de l'ensemble en îles en bateaux ou en car organisé constituent des atouts certains. Une telle stratégie doit être efficace en captant une grande partie des touristes qui viennent déjà en visite dans l'Océan indien proche de 3,5 millions d' individus à l'exemple de Maurice qui dépasse 1 million de touristes par an.
Nous devons travailler à la construction d’infrastructures industrialisantes y compris la construction des routes des routes des zones enclavées et la rénovation des routes principales, la certification des hôtels avec la mise en place obligatoire d'énergie électrique alternative, la construction d'autres hôtels de réputation internationale et de zones écologiques protégées et durables...
Tout est question de vision, de volonté politique, d'organisation et de choix de compétences.
Darchari Mikidache