POINT DE PRESSE LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MOBILISE POUR LA MODERNISATION DES COMMUNES Lors d'un point de presse organisé ce samedi ...
POINT DE PRESSE
LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MOBILISE POUR LA MODERNISATION DES COMMUNES
LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MOBILISE POUR LA MODERNISATION DES COMMUNES
Lors d'un point de presse organisé ce samedi 14 janvier au Ministère de l'intérieur, le Directeur de Cabinet, Anzaouir Ben Alioiou est revenu sur les trois principaux points de l'actualité. A savoir la loi relative aux partis politiques, l'évacuation des trottoirs occupés par les marchands ambulants et l'affaire sur la mosquée des Ahmadiyyas à Mirontsi Anjouan.
1. Concernant la loi sur le fonctionnement des partis politiques, le Directeur de cabinet a rappelé, les critères de qualification des 6 formations politiques : nombre de députés à l'Asssemblee (4) UPDC et Juwa. Deux conseillers élus dans au moins deux conseils insulaires encore une fois JUWA et UPDC. 5% des suffrages exprimés dans les élections communales, législatives et présidentielles sur l'ensemble du territoire national : UPDC, CRC et RDC. M. Anzaouir s'est attardé sur l'épineuse question des primaires, ceux qui ont obtenu 5% ou plus lors des primaires, la loi a été claire Les 5% concernent les suffrages exprimés sur l'ensemble du territoire national , or les primaires n'intéressent que les habitants d'une île, c'est pour cette raison qu'elle n'a pas été comptabilisée. Dernier critère pris en compte. Il s'agit des pourcentages obtenus lors des élections communales: RADHI et ORANGE doivent leur admission parmi les 6 partis grâce à ces élections.
Pour ceux qui parlent d'une "loi liberticide", le Dircab estime qu' "aucune liberté n'est absolue , toute liberté est aménagée pour qu'elle puisse exprimer dans un cadre organisé " Il a ajouté que le débat a eu lieu en 2013 et que le législateur et ceux qui l'ont adoptée et promulguée ont estimé qu'il il y avait urgence de cadrer l'expression de la liberté politique. M. Anzaouir a continué en ces termes: " Mais comme on est en démocratie on peut discuter de tout ce qu'on veut mais dans le cadre de la loi". Rappelons que cette loi a été élaborée en 2013 à travers un processus participatif de tous les acteurs politiques nationaux. Une autre question qui se pose sur la loi. Est ce une loi rétroactive ? Le Dircab s'est référé à la loi pour dire qu' elle ne l'est pas sachant que cette même loi dit que les partis politiques ont trois ans à se préparer pour préserver le statut juridique après sa mise en application.
2. Opérations de délogement des trottoirs des vendeurs ambulants.
Le Dircab a insisté qu'il ne s'agit aucunement d'actions à vocation communautariste comme certains le propagent. D'ailleurs le délogement des vendeurs ambulants concerne les grand-comoriens, les anjounais, les moheliens et même les malgaches et les swahili. Il s'agit d'une action des Mairies que le Ministre de l'intérieur, Mohamed DAOUDOU prête mains fortes dans le but de moderniser les villes et faciliter la mobilité des piétons. Cette même opération a été menée à Mutsamudu-Anjouan sans aucun soulèvement. Ainsi, le Ministère de l'intérieur appelle à la retenue et à la responsabilité des leaders politiques et à tous ceux qui prennent position sur ce dossier "complexe". Le Ministère sollicite la bonne volonté de tout le monde et leur contribution dans cet effort des Maires qui veulent embellir et moderniser les communes.
3. Enfin le Directeur de cabinet a évoqué l'affaire de la Mosquée des Ahmadiyyas à Mirontsy-Anjouan. Il a déclaré que les dossiers sécuritaires dans ce pays d'ailleurs dans chaque pays ont un cadre à travers lequel ils se traitent. Et qu'en effet, l'affaire des Ahmaddiyas à Mirontsy entre dans ce cadre là, appelant l'opinion à comprendre ce cadre sécuritaire.
Photos de : Salim Mze Mbaba Dimeco (Attaché de Presse)
©Ministère de l'intérieur