"Le maire de Moroni ne fait qu’appliquer une loi oubliée dans placards"
Les propos de Moustafa Chamsoudine, maire de Moroni ont fait réagir les réseaux sociaux que certains n’hésitent pas à lui lancer des mots et propos inappropriés voir même injustes. Le maire ne fait qu’appliquer une loi oubliée dans placards. En qualité de maire il avait toutes les raisons de réagir, trop c’est trop. Quand au gouvernement, je trouve qu’il fallait s’attaquer à la source du problème plutôt que la conséquence. Les Comores a connu une exode rurale sans précédent. Moroni demeure la première victime. On parle de deux problèmes .
- les marchants ambulants ( to rengué )
- Les constructions illégales des bidonvilles.
Qui sont les marchants ambulants ? Ce sont des jeunes en quête de travail. Cet activité est elle légale ou pas ? Absolument pas. Ils constituent une concurrence illégale aux commerçants qui payent des impôts, taxes et loyers. Ces derniers doivent être protégés par le même policier qui l’impose à payer les taxes. Le ministre a bien joué son rôle.
L’ OPACO a dénoncé ces genres de pratiques sans succès que les mêmes commerçants légaux ont fini par entrer dans le jeu , ils distribuent les mêmes produits à des jeunes pour envahir les rues et bloquer la circulation moyennant une somme de 200 fc ou moins par jour.
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Est ce l’avenir de cette jeunesse ? non . Apprendre un métier, de maçon, de charpentier, de plombier de couturier, serait rentable que la vente ses sachets et canettes à Moroni . Je trouve .
Qui sont les bénéficiaires des constructions illégales? Il sont composées de plusieurs catégories de la société, venus de loin pour étudier ou travailler à Moroni. A savoir que les Comores ne disposent pas de transport en commun, qui permettraient de fluidifier les la circulation des biens et services à des prix équilibrés au niveau des salaires. Le coût des transports est onéreux pour plusieurs fonctionnaires de l’état, encore plus pour les ouvriers.
Cette concentration à Moroni n’est pas un choix pour la plus part.
Dans les grandes agglomérations comme Iconi, plusieurs familles ont des difficultés à embaucher des ouvriers, des femmes de service, de maçons, alors que la région regorge de chômeurs. Les frais de transport constitueraient le tiers voir la moitié de son salaire.
Le gouvernement devrait prendre ce problème très au sérieux, orienter la jeunesse sans qualification, créer des emplois, fluidifier la circulation des biens et services par un transport en commun qui sera pris en charge en partie par l’état. Si chaque citoyen a le devoir de faire son travail alors le maire de Moroni assume bien ses responsabilités. Il fallait poser la question sur le sort des délogés au président qu’à Moustafa le maire de Moroni. Par Abdourahmane Abdoulhamid