De quelle maladie souffrent les décideurs d'Anjouan?
DE QUELLE MALADIE SOUFFRENT LES DÉCIDEURS D'ANJOUAN? "Mbiyo za banarajou", ainsi se résume la profonde déception de la politique de l'île d'Anjouan au lendemain d'une victoire sensée faire réfléchir nos dirigeants.
Dès les premières heures du pouvoirs, nos autorités nous ont miroité un rêve, celui de voir enfin les auteurs des vols ou de corruption arrêtés, inquiétés. Des véhicules simplement arnaquées ont été saisis, des personnalités mafieuses pointées du doigt, terrorisées et fuyantes. Était ce de la poudre aux yeux? Le poisson a t-il été noyé? Ou peut être les deux. Ils sont tous de retour dans l'île et juge déjà un gouvernement incompétent: Paradoxe!
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Effectivement, l'équipe SALAMI déçoit amèrement et j'en fais parti des grands déçus. Mes analyses me ramènent à une terrible réalité: le maintien des pratiques de ceux qui n'ont pas de comptes à rendre à la population. La bonne politique amorcée par le Cabinet de SALAMI s'est, dit- on, heurtée à la toute puissance du Grand Mitalé. Ce dernier a servi tous les pouvoirs avec un excès de zèle dans le seul but de protéger ses intérêts de commerçant/entrepreneur. Tantôt notable de SIMA, MJAMAWE, BOUNGWENI ect..., le commerçant et entrepreneur Mitalé sait courtiser. C'est lui qui a nommé le Commandant MOHAMED BACAR, Colonel, grade qu'il arbore jusqu'à ce jour, avant de cracher sur lui devant SAMBI; c'est encore lui qui traitait SAMBI de messie avant de barrer la route à ce dernier qui se rendait à un meeting à Boungweni, plus Ikilouste que jamais.
Il réveille Bandrani, la région natale du gouverneur par la réunion de son intelligentsia afin de laver l'affront qu'il a essuyé puisque sa voiture fait parti des véhicules arnaqués mobilisés. MIFTAH ABDALLAH dit ZOMBI doit payer cet affront, lui un fils de Chissioini. Quelle bassesse!
Autre fait d'une gravité maladive: l'abandon de l'école d'excellence mise en place par le soin de SOUNHADJ ATTOUMANE, ancien Directeur de Cabinet du Gouverneur Anissi Chamsidine. Au lieu de perpetueux la seule idée phare d'un quinquennat mafieux, SALAMI et son équipe laisse en ruine cette école et le Gouverneur de Ngazidja en fait son principal héritage. Dans une semaine, l'excellence ouvre ses portes à Moroni. Espérons aussi à Mohéli. Étrange.
Je comprends les difficultés du pouvoir insulaire face à une Union qui se soucie peu ou pas; je mesure l'état douteux des relations JUWA/CRC, mais je ne comprends pas les blocages de l'exécutif SALAMI avec un Directeur de Cabinet intègre, créatif et connaisseur fin de la politique du pays et de l'île. ZOMBI a longtemps vécu à l'ombre des valeureux hommes politiques; il est également fils d'un grand homme: ABDALLAH MCHINDRA, le premier médaillé comorien de la Légion d'Honneur par le Général Degaule pour sa grande vision. Dites nous ce qui bloque! nous espérons un réveil rapide, Messieurs les autorités d'Anjouan. BEN ALI