UN PRINCE HERITIER DU KOWEIT A BEIT SALAM Son Altesse Le Cheikh Sabah Jaber Moubarak Al Sabah Prince héritier du Koweït et actionnaire ...
UN PRINCE HERITIER DU KOWEIT A BEIT SALAM
Son Altesse Le Cheikh Sabah Jaber Moubarak Al Sabah Prince héritier du Koweït et actionnaire principal de la Banque Fédérale du Commerce a été reçu par le Président de la République au Palais Présidentiel de Beit Salam. Le Prince héritier s’est dit heureux de revoir le Président Azali après leur rencontre en 2002 à Paris. Il a souhaité revenir à Moroni pour renouveler sa détermination à participer au développement économique des Comores. Il a souhaité l’ouverture d’une nouvelle page de partenariat, après les quelques problèmes de sa société aux Comores.
Le Cheikh Jaber a saisi l’occasion pour fustiger son ancien collaborateur Bashar Kiwan, en ce moment poursuivi par la justice koweitienne. Le Prince a informé le Président de la République avoir entamé une autre procédure judicaire au tribunal de Moroni contre Bashar Kiwan et ses acolytes qui lui ont usurpé plus de 4 millions d’euros. Le Cheikh a encore une fois insisté sur sa disponibilité à participer au financement de l’économie comorienne, notamment dan s l’agro-industrie et l’exportation de certains produits agricoles comoriens. Le Cheikh Jaber souhaite que l’Etat lui propose un administrateur qui puisse participer pleinement à la vie de la Banque Fédérale des Comores.
Le Président Azali Assoumani a d’abord demandé au Prince héritier de transmettre à son frère Cheikh Al Ahmad Al Sabah ses amitiés les plus sincères. Ensuite le Chef de l’Etat a tenu à rassurer le Prince Jaber. Il lui a affirmé qu’en donnant la licence de la banque BFC lors de son premier mandat, il l’a fait pour lui et non pour Bashar Kiwan, à qui, le Président n’avait jamais voulu faire confiance. Et toutes les dispositions seront prises pour que les petits problèmes du passé soient corrigés dans les plus brefs délais. Le Président s’est heureux de voir qu’une banque réponde déjà à son appel lancé lors de sa rencontre avec le secteur bancaire il y a presque 3 mois, dans lequel il demandait une véritable implication des banques dans le développement économique du pays, en considérant l’Etat comorien comme un client. ©Beit Salam