Si Salami savait, si Zombi pouvait!
En désignant à ses côtés MIFTAH ABDALLAH, alias ZOMBI, le gouverneur SALAMI ne l'a pas fait, je suis certain, sur un coup de bec. Il a pris son temps, surtout s'agissant de son premier gouvernement. Et s'en est suivi une tornade de calomnies contre Zombi en particulier venant de l'opposition. Je parle de l'opposition, entre guillemet, les mauvais perdants des élections passées. Et évidemment de quelques jaloux dans l'équipe dirigeante. Je m'interroge sur l'absence de complicité active entre le gouverneur et son plus proche collaborateur sur un certain nombre d'actes que je qualifie de lynchage morale notamment sur l'affaire Brando.
De G à D, Salami et Zombi |
Je me perds sur la continuité de cet acharnement où l'intervention du Gouverneur est non seulement salutaire mais aussi normale pour l'autorité de l'Etat, la solidarité professionnelle et la fin d'une politique de diffamations stériles. Si SALAMI savait la crainte des malfaiteurs, des corrupteurs sur la personnalité de son Directeur de Cabinet, si SALAMI savait l'intégrité morale de ZOMBI qui constitue une gène totale à l'interieur comme à l'extérieur de son équipe...
MIFTAH ABDALLAH est ceinturé par une jeunesse anjouanaise sacrifiée par une décennie de séparatisme, et oubliée sur les cinq ans d'un pouvoir qui cherchaient à enrichir des pauvres individus parvenus au zénith d'un pouvoir. Une jeunesse qui réclame des droits piétinés depuis plus de quinze ans et qui étranglerait Zombi pour leur trouver un emploi, une formation dans moins de six mois.
Si Zombi pouvait faire comprendre à la jeunesse JUWA, à la jeunesse de Bimbini, à la jeunesse d'Anjouan le chaos laissé par le régime sortant... Si Zombi pouvait rester lui même et disposer d'une marge de manoeuvre dans la liberté de conscience et d'action...
Le mariage de SALAMI/ZOMBI a sept mois. Le couple a sincèrement le temps de se découvrir. Je n'influence personne, mais il est temps de mettre de l'Ordre et s'attaquer aux grands chantiers de cette île martyrisée et qui semble être l'otage des déstabilisateurs qui ne sont autres que les nostalgiques. Ils sont aujourdhui des donneurs de leçons et crient aux injustices du pouvoir SALAMI: un paradoxe politicien. BEN ALI