Le président Azali: "Nous prendrons les dispositions nécessaires pour la création d’emplois"
UN PRESIDENT A L’ECOUTE
Des délégations venues de Adda, de toute la région du Nioumakélé haut, de Ngandzalé ou encore du quartier Chiwé à Mutsamudu, les doléances auprès du Chef de l’Etat sont presque les mêmes. La population s’est sentie oubliée depuis de nombreuses années par les autorités. La méritocratie a été mise au placard, les services publics étaient tous morts et la vie était devenue insurmontable. Et plus précisément les habitants du quartier Chiwé sont venus plaider pour que la route Chiwé-Frahani soit enfin programmée pour mettre fin à tous ces drames quotidiens de gens malades qui ne peuvent pas aller se faire soigner en toute sécurité à cause d’une route impraticable. Ces habitants espèrent qu’Azali ne fera pas comme tous les autres qui sont venus leur faire miroiter des rêves et une fois arrivé au pouvoir, les ont oubliés.
Le Président Azali dans sa réponse a affirmé que les doléances concernant des problèmes particuliers ne l’intéressent pas aujourd’hui. Ce qui l’importe c’est l’intérêt général. Aussi il a entendu le message concernant la route de Chiwé, et de l’école. D’abord parce que nous avons promis aux comoriens d’améliorer le quotidien et ensuite parce que c’est un swadakat ndjariya, a dit le Président de la République. S’agissant du chômage, le président s’est dit conscient du fait que le printemps arabe c’est la conséquence entre autre un chômage chronique. Notre jeunesse est une priorité absolue. Elle doit pouvoir rentrer dans la vie active sans trop de peine. Il faut donc des emplois, mais des emplois réels, et non pas les faux emplois et les faux métiers que certains avaient donné à nos enfants pour les emballer dans des histoires qui n’avaient aucun sens. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour la création d’emplois et pour que nos jeunes puissent avoir des emplois qui valorisent leurs savoirs, leurs compétences et leur personnalité. ©Beit Salam - Titre©habarizacomores