Fahmi, ou l’ascension d’un ministre qui dérange les assoiffés du pouvoir
Depuis son arrivée à la tête du sensible ministère de la justice, et considéré comme le chouchou du gouvernement Azali I, Fahmi Said Ibrahim fait figure de coqueluche et récolte une bonne opinion ; c’est un véritable bond. N’oublions pas que lors des dernières élections présidentielles de 2016 ; Fahmi Said Ibrahim a été victime d’une injustice du régime déchu suite aux manipulations des résultats par les membres de la CENI.
Sa nomination au ministère de la justice est bien accueilli par le citoyen ordinaire comme la seule alternative de sauver une justice pointé du doigt depuis belle lurette, d’une part, et d’autre part une coup dure pour les habitués du détournements des fonds publiques et les assoiffés du pouvoir.
Ce portait de Fahmi Said Ibrahim est a priori, une active appelé à se développer, à restaurer la crédibilité de l’Etat et doter l’appareil judiciaire de son rôle. C’est un ministre qui veut penser le rôle de l’Etat. Il s’est donné comme objectif de redresser le système judiciaire comorienne à la vision du chef de l’Etat imam Azali Assoumani. Mais redresser n’est pas chose aisée et ne va pas non plus sans grincement des dents. C’est ce que quelques hommes politique et avocats qualifiés de « gros pions » comprennent difficilement.
En effet, certains de ses concurrents devenus désormais ses détracteurs ; n’hésitent non seulement de proscrire l’anathème sur le ministre de la justice mais également freinent le processus de démocratisation déclenché par le régime en place.
Quelle est la pomme de discorde ?
Tout est parti de l’orientation et de la détermination de vouloir instaurer une justice équitable et impartiale. Une justice qui peut garantir le droit tout un chacun. Pour les malfaiteurs de ce pays, c’est un changement très difficile à accepter. Avoir une justice faible, demeure une vache à lait, une source d’enrichissement et un fond de commerce.
Fahmi est partout, dans les magazines, à la télévision, dans les blogs, les radios, journaux… surtout aux cœur des conversations et débats politiques. C’est ce qui fait la différence d’un homme politique propre déterminé à faire le ménage. Comme dise l’adage comorien « Mri wutsona maruda kuvuliwa bué »
Désormais, le masqué est tombé, le ménage doit se poursuivre afin de redorer l’appareil judiciaire. « On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs »
Il est grand temps qu’on comprenne que les intérêts de l’Etat sont au dessus des intérêts personnel. Redresser et créer un autre dynamique c’est aussi cela dont le pays à besoin.
Certes face à cet engouement, ses détracteurs ne cachent pas leurs irritation et ne manquent pas à lui qualifier de tous les maux en espérant une déstabilisation ou un départ précipité.
Pour les comoriens hostiles aux imperfections de la justice, de l’impunité et du favoritisme aggravé, le choix de Fahmi est demeure le seul arme de lutter contre la gabegie et fourberie.
Pour le président Azali Assoumani, il croit bel et bien et sans vergogne que c’est la personne le mieux placée pour le changement, contre la dilapidation des fonds publiques et de déprédation des biens de l’Etat.
Il est de notre devoir, citoyen de veiller à ce que les détracteurs de ce pays, qui a été longtemps de leurs mains, à ce que l’espoir retrouvé ne soit pas détruit comme, ils sont pourri notre beau pays.