Fini les années d'aisance financières gâchées, place à un thérapie de choc social. Fragilisé par la contre-performance politique e...
Fini les années d'aisance financières gâchées, place à un thérapie de choc social.
Fragilisé par la contre-performance politique et économique du régime déchu d'Ikililou Dhoinine, le nouveau gouvernement a du pain sur la planche pour renverser la tendance macroéconomique et la courbe du chômage. Pour la première fois de l'histoire de notre pays, un budget compte sur les innovations fiscales pour garantir un niveau souhaitable de recettes, sans autant compromettre l'activité économique. Le pays se trouvait dans l'impasse budgétaire, qu'il fallait impérativement y remédier. La loi des finances 2017, adoptée à l'unanimité par les élus de la nation, devrait être promulguée par le Chef de l'Etat dans les jours qui viennent pour assurer la population de son importance. Elle annonce une année placée sous le signe de la croissance et de la rigueur avec une augmentation de taxes conséquentes pour relever le défit d'ordre économique et politique.
2017, sera une année extrêmement promotrice en terme d'investissements notamment aux niveaux des îles autonomes et des collectivités locales. Cette loi des finances est une guerre contre l'immobilisme sociale. Le budget de l'Etat qui entrera en vigueur dans les prochains jours est jugé "très ambitieux".
Dans ses prévisions, le gouvernement parie sur une croissance économique, une hausse de la consommation des ménages et une stimulation des investissements pour les entreprises comoriennes à un rythme plus au moins semblables de nos voisins. Lorsque les économistes regardent cette loi de finances 2017, c'est le scepticisme qui domine, surtout en ce qui concerne les hypothèses macroéconomiques avancées par le ministre des finances.
Cet instrument juridique, permettra aux opérateurs économiques de relancer leurs activités afin que le taux de chômage repart à la baisse.
Youssouf ISMAEL MMADI