Togo vs Comores: Interview avec Alain ROHOU, fondateur de Sport global management
Bonjour Alain, pouvez vous nous décrire brièvement la société Sport Global Management, organisatrice des deux rencontres des Cœlacanthes :
Alain ROHOU : Créée en 2003. Sport global management c’est une vision globale de l'organisation et du management au service du monde sportif au plus haut niveau (sportifs, entraîneurs, clubs, associations nationales, sponsors et médias). Une équipe de passionnés, c’est ce qui fait notre force aujourd’hui.
Nous travaillons sur tous les continents, Europe, Moyen-Orient, Asie, Amérique, mais nous avons un rapport d’affinité privilégié avec l’Afrique.
Rien qu’à titre d’exemples sur les derniers mois nous avons organisé les stages de la Mauritanie et du Gabon à Barcelone.
Egalement les matches Togo – Zambie, Zambie-Gambie , Togo-Ouganda en octobre dernier….
Dernièrement nous avons également été en charge de commercialiser les droits marketing des rencontres Libye- Maroc et Congo-Egypte.
Nous gérons aussi la carrière entraîneurs qui ont fait leur preuve en Afrique, que ce soit Claude Le Roy , Johnny Mc Kinstry, ou encore Didier Six.
Comment est née l’idée du match ?
Alain ROHOU : J’avais le contact d’Amir Abdou le sélectionneur de l’équipe. Je lui ai envoyé un email pour connaitre ses besoins en terme de matchs amicaux sur cette période de novembre. Il m’a tout de suite rappelé. Nous étions en relation avec le Togo qui recherchait un match dans la région avant de partir jouer au Maroc. Je lui ai proposé de jouer cet adversaire en Tunisie ca l’a tout de suite intéressé. Ensuite est venu se rajouter le match du Gabon qui comme le Togo recherchait un match amical en Afrique après leur rencontre contre le mali.
Là encore, Amir a été très réactif pour nous faire part de son intérêt de faire ce second match.
Ben Amir SAADI m’a ensuite contacté pour mettre en place toute la logistique autour de ces deux rencontres. L’organisation s’est donc fait très vite. En 2 semaines tout était calé. Je tiens vraiment à remercier Amir et Ben Amir pour leur collaboration. Quand les gens veulent travailler ensemble autour d’un projet commun avec une même bonne volonté les choses se font facilement et c’est très agréable d’avoir pu œuvrer dans ces conditions.
Je remercie aussi Monsieur le Président Salim TOURQUI de la Fédération de Football Comorienne qui a donné son feu vert pour la mise en place de ce stage et la tenue de ces deux rencontres.
Comment jugez vous cette équipe des cœlacanthes après une semaine de vie en commun ?
Alain ROHOU : Honnêtement, j’avais pour préparer ce stage, suivi leur dernier matchs. Ils avaient fait des résultats tout à fait honorables. Je pense notamment aux matchs contre l’Ouganda et contre le Ghana. Je savais que c’était une équipe bien organisée. Mais j’ai été épaté de la prestation livrée contre le Togo. S’il n’y a pas cette égalisation miraculeuse en fin de match, les Comores remportent le match et il n’y a rien à dire tellement ils ont dominé leur sujet.
J’ai donc été charmé par la qualité de jeu proposée, mais aussi je tiens à le souligner, par la qualité humaine des membres de la délégation comorienne, que ce soit les joueurs ou le staff. Ce fut un bonheur de les côtoyer, d’échanger et de vivre en immersion avec eux. Pour ma part cela aura été une semaine enrichissante tant footballistique ment qu’humainement. C’est aussi pour ça que nous faisons ce métier. Certes pour faire du foot avant tout, mais aussi pour découvrir de nouvelles personnes, d’autres cultures, s’ouvrir sur le monde, et créer un rapport d’affinité privilégié avec nos partenaires. L’universalité du football prend de mon point de vue tout son sens dans la mise en place de ce genre d’évènements.
D’autres projets en vue avec la sélection nationales des Comores ?
Alain ROHOU : Il est encore trop tôt pour en parler, mais oui effectivement, nous discutons de l’avenir, sur de nouveaux projets.
Dans le prolongement de ce que je viens de vous dire, on a réussi à créer une alchimie entre nous les organisateurs, le staff et les joueurs. J’espère vraiment que nous pourrons partager de nouvelles aventures ensemble. Je pense que ce souhait est réciproque. Encore une fois comme je le disais au début de l’entretien, quand des personnes ont une réelle envie de travailler ensemble sur des projets motivants pour chacune des parties, c’est toujours plus facile d’aboutir à quelque chose. Inchala comme on dit ici en Tunisie…
Propos recueillis par Kassim OUMOURI, de Radio RCM13