Loi sur le retour de la PNAC: L’exposé de motif présenté aux acteurs sanitaire par le député Tocha DJohar
La commission de loi de l’assemblée a fait l’arbitrage ce lundi entre le député Tocha et les acteurs du système sanitaire notamment, le CAMUC, le ministère de la santé, et les anciens employés de la PNAC. Après l’exposé de motif présenté par le député Tocha, l’interrogation des élus, n’a ressorti que le CAMUC est défaillant que la PNAC. Il est révélé également que le CAMUC n’est plus au contrôle de l’Etat contrairement à la PNAC.
A l’initiative du député Tocha Djohar, la commission de loi a entendu les acteurs sanitaires en vue de s’assurer du vote du projet de loi sur le retour de la PNAC. Durant deux des questions réponses, les élus ont constaté que le CAMUC, n’a rien apporté à la population. « En effet, tous les spécialistes du domaine médical et pharmaceutique s’accordent à dire que l’abrogation par le les députés de la PNAC constitue une faute grave d’inattention qui a déjà des conséquences insurmontables. Il se trouve que les autorités nationales à l’origine du bradage de ce patrimoine national sont des propriétaires des pharmacies privées », a-t-il expliqué le député Rocha Djohar dans son exposé de motif.
Ce constat, qui reflète la naïveté du pouvoir exécutif sortant dans les institutions de la république, est toutefois décrié par le technicien qui représenté le ministère de la santé dans ce séance de question réponses. « Il est évident que la PNAC avait des problème initialement dans le schéma de la gestion. Et le gouvernement d’alors a pris le chemin de la facilité, en prenant la décision qui n’était pas appropriée. Par une fuite de responsabilité, ce gouvernement a failli en liquidant la PNAC », a-t-il déclaré Jean Youssouf du ministère de la santé. Une opinion partagé par Ahmed Abdallah Charif, un ancien employé qui précisé qu’ « il n’y a pas une grande différence entre la PNAC et le CAMU. Au contraire, les élus ont été sensibilisé pour faire l’irréparables de liquidé la PNAC avec les conséquences que l’on sait aujourd’hui sur le plan d’approvisionnement des médicaments car il y a tout le temps de rupture de stock », a-t-il témoigné.
Sans être convaincu à tous les arguments avancés et les inquiétudes des autres, le directeur du CAMUC a déclaré que « le CAMUC n’est pas interdit à la production des médicament », a-t-il annoncé le docteur Kamal. Tout en refusant que dans l’approvisionnement et le prix des médicaments, sont moins satisfaisant que la PNAC, il déclaré dans son intervention que « dans le statut, le gouvernement se réserve le droit de reprendre le CAMUC s’il ne répond pas aux missions assignées », a-t-il montré.
Le député Ali Mhadji, président de la commission de précisé qu’ « au vu des interventions, des uns et des autres, nous avons constaté que le gouvernement ne contrôle pas le CAMUC et que la situation est alarmente qu’avant », a-t-il conclu en exhortant ses collègues députés d’adopter ce projet de loi.
Nakidine Hassane