L’exécutif de Ngazidja a haussé le ton : La Commissaire Maissara Adam, porte-parole de l’exécutif de Ngazidja, adresse la réponse du berger...
L’exécutif de Ngazidja a haussé le ton : La Commissaire Maissara Adam, porte-parole de l’exécutif de Ngazidja, adresse la réponse du berger à la bergère. Voyons!
L’Exécutif de Ngazidja rejette la motion de censure conformément à l'article 50 de la loi statutaire. Il appartient désormais au conseil de l'île de se diriger vers la Cour constitutionnelle. Le président du conseil de l'île se met lui-même le doigt dans l'œil ? sinon, allez-y Monsieur le président du conseil, déposer ce recours devant la Cour constitutionnelle, après quoi vous pourrez constater que vous avez bel est bien détourné la cause originale de la motion de censure et, votre chute sera signée de facto par le tribunal administratif. « Une chose est sûre : on ne connaît jamais la fin d’une guerre », prévient Maissara Adam, juriste et porte-parole de l’exécutif de Ngazidja.
Comme l'avait signalé sur ce mur le camarade Mrimdu dans un précédant article, sans surprise l'exécutif de Ngazidja, en se référant à la loi statutaire de l'île notamment à son article 50, rejette la motion de censure adoptée au conseil de Ngazidja. Lorsque l'exécutif rejette la motion de censure pour fausse procédure délibérative et des motifs qui ne tiennent pas, conformément à l’alinéa 1 de l’art 50 de la loi statutaire, alors, contrairement à ce que disait le président du conseil de l'île de Ngazidja Younoussa Saïd dans le journal Alwatwan, il lui appartient d’appliquer l’alinéa 2 de ce même art 50, après ce rejet de l’exécutif pour saisir la Cour constitutionnelle. Ça sera donc l’occasion pour lui de constater enfin son propre tort. Oui, Younoussa Saïd constatera son tort exclusif en saisissant la Cour constitutionnelle, à moins qu’il pense que cette Cour constitutionnelle, peut statuer deux fois sur la même question. Pour rappel, la Cour a déjà répondu à la question de l'intérim du Gouverneur et ce dernier se conforme déjà puisque, avant de partir en Tanzanie le 20 octobre 2016, il a confié son intérim à l'un de ses commissaires.
Dans un précèdent article, le camarade Mrimdu disait que les conseillers de Ngazidja s'engouffrent dans un piège savamment installé par les vieux et jeunes Lions qui entourent le Gouverneur Hassani Hamadi. Et ben ! nous y sommes et bon appétit monsieur le président du conseil. Maintenant que l'exécutif rejette la motion de censure, allez-vous Monsieur le président du conseil, déposer un recours devant la Cour constitutionnelle ? après quoi vous pourrez constater que vous avez torpillé l’institution et que vous avez bel est bien détourné la cause originale de la motion de censure et, votre chute sera signée de facto par le tribunal administratif. C’est en tout cas ce que je pense Monsieur le président du conseil. « Une chose est sûre : on ne connaît jamais la fin d’une guerre », prévient Maissara Adam, commissaire à la Sécurité intérieure et porte-parole de l’exécutif de Ngazidja. Mais avant de rajouter ce que j’appelle le défi de l'exécutif au conseil de l'île, la commissaire Maissara Adam prévient d'abord qu'il s’agit d’une question de droit, avant de rajouter dans une interview du journal Alwatwan de ce jeudi 3 novembre 2016 que : « Je persiste et signe que l’exécutif rejette cette motion de censure. Je suis consciente que le conseil est composé d’hommes de droit ; ils l’ont d’ailleurs démontré lorsque le gouverneur avait confié son intérim à son conseiller privé.
Aujourd’hui encore, il s’agit d’une question de droit : le conseil a voté mais nous nous opposons à cette motion puisque ses motifs ne tiennent pas. (N’est-ce pas l’alinéa 1 de l'art 50 ?). Après l’exposé des motifs, l’exécutif aurait dû avoir le droit de s’expliquer. (N’est-ce pas l’art38 du règlement intérieur ?) .» à suivre !
Mrimdu