La compagnie à bas prix long-courrier du groupe Dubreuil a annoncé l'ouverture le 16 juin 2017 de la ligne Paris-Saint-Denis de la Réuni...
La compagnie à bas prix long-courrier du groupe Dubreuil a annoncé l'ouverture le 16 juin 2017 de la ligne Paris-Saint-Denis de la Réunion à des prix (aller-retour) inférieurs de 200 euros à ceux pratiqués par Air France, Corsair et Air Austral. De quoi déclencher une guerre tarifaire sans merci car les concurrents vont s'aligner.
Ce sera le moment de voyager entre Paris et la Réunion l'année prochaine. L'arrivée en juin 2017 sur cet axe de French Blue, la low-cost long-courrier du groupe Dubreuil avec des prix défiant toute concurrence va déclencher une guerre tarifaire sans merci.
Ce sera le moment de voyager entre Paris et la Réunion l'année prochaine. L'arrivée en juin 2017 sur cet axe de French Blue, la low-cost long-courrier du groupe Dubreuil avec des prix défiant toute concurrence va déclencher une guerre tarifaire sans merci.
Prix d'appel à 498 euros TTC l'aller-retour
Ce mercredi, plus d'un mois après l'ouverture de Paris-Punta Cana, la compagnie sœur d'Air Caraïbes dans le groupe Dubreuil a annoncé le lancement de ses vols entre Paris et La Réunion le 16 juin prochain avec des prix d'appel à donner des sueurs froides à Air France, Air Austral et Corsair, les trois autres acteurs aujourd'hui présents sur l'un des axes long-courriers les plus importants au départ de la France (1,2 million de passagers). XL Airways assure également des vols mais dessert surtout La Réunion au départ de Marseille.
French Blue va en effet proposer un tarif Basic (uniquement le billet d'avion) à 249 euros TTC l'aller simple, soit 498 euros TTC l'aller-retour «quand les prix des concurrents ne sont jamais inférieurs à 700 euros» indique à La TribuneMarc Rochet, le président de French Blue et président du directoire d'Air Caraïbes. Le tarif Smart comprenant le repas à bord et un bagage en soute est lui aussi inférieur à ceux des concurrents puisqu'il s'élève à 299 euros TTC aller simple (598 euros aller-retour). Enfin, le tarif dans la classe Premium, une classe économique améliorée) s'élèvera à 649 euros l'aller-retour TTC, « 200 euros de moins que ce qui est pratiqué aujourd'hui dans le marché dans cette classe de service », précise Marc Rochet.
Huit vols par semaine en avion gros-porteurs
De tels tarifs sur une offre conséquente représentant 8 vols par semaine assurée par deux A330 de près de 380 sièges (la capacité additionnelle sur cet axe est de l'ordre de 15 à 20%)va pousser les concurrents à s'aligner. La guerre tarifaire s'annonce d'autant plus acharnée que, selon certains observateurs, French Blue, en a gardé sous le pied en matière de baisse tarifaire. Surtout une hausse de capacité est déjà actée avec le remplacement en 2018 des deux A330 par deux A350.
« Nous visons dans un premier temps au moins 15% de parts de marché », explique Marc Rochet.
Selon lui, l'arrivée de French Blue va faire grossir le marché alors que ses concurrents font remarquer les difficultés de ce marché avec un trafic en stagnation voire en baisse.
« Une capacité additionnelle sur un trafic qui ne progresse pas va contribuer à faire chuter les prix », explique un concurrent.
Ce mercredi, plus d'un mois après l'ouverture de Paris-Punta Cana, la compagnie sœur d'Air Caraïbes dans le groupe Dubreuil a annoncé le lancement de ses vols entre Paris et La Réunion le 16 juin prochain avec des prix d'appel à donner des sueurs froides à Air France, Air Austral et Corsair, les trois autres acteurs aujourd'hui présents sur l'un des axes long-courriers les plus importants au départ de la France (1,2 million de passagers). XL Airways assure également des vols mais dessert surtout La Réunion au départ de Marseille.
French Blue va en effet proposer un tarif Basic (uniquement le billet d'avion) à 249 euros TTC l'aller simple, soit 498 euros TTC l'aller-retour «quand les prix des concurrents ne sont jamais inférieurs à 700 euros» indique à La TribuneMarc Rochet, le président de French Blue et président du directoire d'Air Caraïbes. Le tarif Smart comprenant le repas à bord et un bagage en soute est lui aussi inférieur à ceux des concurrents puisqu'il s'élève à 299 euros TTC aller simple (598 euros aller-retour). Enfin, le tarif dans la classe Premium, une classe économique améliorée) s'élèvera à 649 euros l'aller-retour TTC, « 200 euros de moins que ce qui est pratiqué aujourd'hui dans le marché dans cette classe de service », précise Marc Rochet.
Huit vols par semaine en avion gros-porteurs
De tels tarifs sur une offre conséquente représentant 8 vols par semaine assurée par deux A330 de près de 380 sièges (la capacité additionnelle sur cet axe est de l'ordre de 15 à 20%)va pousser les concurrents à s'aligner. La guerre tarifaire s'annonce d'autant plus acharnée que, selon certains observateurs, French Blue, en a gardé sous le pied en matière de baisse tarifaire. Surtout une hausse de capacité est déjà actée avec le remplacement en 2018 des deux A330 par deux A350.
« Nous visons dans un premier temps au moins 15% de parts de marché », explique Marc Rochet.
Selon lui, l'arrivée de French Blue va faire grossir le marché alors que ses concurrents font remarquer les difficultés de ce marché avec un trafic en stagnation voire en baisse.
« Une capacité additionnelle sur un trafic qui ne progresse pas va contribuer à faire chuter les prix », explique un concurrent.
"Du sang sur les murs"
« La principale raison de ces résultats s'explique par la stagnation des prix selon l'indice des prix de la DGAC. Il n'y a pas eu de répercussion sur le prix du billet du recul de la facturant carburant », explique Marc Rochet, précisant que les prix avaient baissé de près de 10% sur les Antilles.
Comme l'a dit le patron de Corsair, Pascal de Izaguirre, « il va y avoir du sang sur les murs ».
Face à ce danger, ce dernier a l'intention de discuter avec les personnels du lancement d'une activité low-cost. Air France, elle aussi, réfléchit à la réponse à l'arrivée d'opérateurs low-cost sur le long-courrier. A peine sortie de ses difficultés, Air Austral, qui a abandonné son projet de low-cost long-courrier, « réfléchit à toutes les options ».
« La principale raison de ces résultats s'explique par la stagnation des prix selon l'indice des prix de la DGAC. Il n'y a pas eu de répercussion sur le prix du billet du recul de la facturant carburant », explique Marc Rochet, précisant que les prix avaient baissé de près de 10% sur les Antilles.
Comme l'a dit le patron de Corsair, Pascal de Izaguirre, « il va y avoir du sang sur les murs ».
Face à ce danger, ce dernier a l'intention de discuter avec les personnels du lancement d'une activité low-cost. Air France, elle aussi, réfléchit à la réponse à l'arrivée d'opérateurs low-cost sur le long-courrier. A peine sortie de ses difficultés, Air Austral, qui a abandonné son projet de low-cost long-courrier, « réfléchit à toutes les options ».
XL protégée sur sa niche marseillaise
French Blue entend lui disputer la carte de la proximité en embauchant des Réunionnais. Une base de navigants réunionnais sera installée. Alors que certains observateurs citent volontiers XL Airways comme la première victime de l'arrivée de French Blue, la compagnie dirigée par Laurent Magnin apparaît au contraire moins exposée en raison de son positionnement à Marseille. Même s'il y aura probablement un effet French Blue sur ses prix.
Après la Réunion, French Blue vise l'Île Maurice pour 2018. La compagnie a demandé à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) d'entamer les démarches pour ouvrir de négociations bilatérales avec son homologue mauricien sur l'ouverture de droits de trafic.
French Blue entend lui disputer la carte de la proximité en embauchant des Réunionnais. Une base de navigants réunionnais sera installée. Alors que certains observateurs citent volontiers XL Airways comme la première victime de l'arrivée de French Blue, la compagnie dirigée par Laurent Magnin apparaît au contraire moins exposée en raison de son positionnement à Marseille. Même s'il y aura probablement un effet French Blue sur ses prix.
Après la Réunion, French Blue vise l'Île Maurice pour 2018. La compagnie a demandé à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) d'entamer les démarches pour ouvrir de négociations bilatérales avec son homologue mauricien sur l'ouverture de droits de trafic.
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