Madagascar: des violences policières à Antananarivo pointées du doigt

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La Commission nationale indépendante des droits de l'homme à Madagascar (CNDIH) a publié un communiqué où elle « recommande » à la poli...

La Commission nationale indépendante des droits de l'homme à Madagascar (CNDIH) a publié un communiqué où elle « recommande » à la police municipale d'Antananarivo « une rigueur sur le respect des droits humains », pointant du doigt les « agissements de certains agents de police (...) usant de violence lors des opérations, au prix de faire des victimes ». Un communiqué qui a lieu à la suite du passage à tabac par la police la semaine dernière, d'un employé, maquettiste, du journal Free News, journal critique vis-à-vis du régime et de la municipalité. Retour sur cette affaire qui révèle de nouvelles exactions au sein de la police.

Samedi 22 octobre, aux alentours de trois heures du matin à la sortie d'une boîte de nuit, un maquettiste du quotidien Free News est embarqué dans un pick-up de la police où il est tabassé avant d'être relâché, inconscient. A l'hôpital, les médecins relèvent un traumatisme crânien, ainsi que plusieurs blessures sur le haut du corps. Le certificat médical indique une incapacité de travail de 10 jours.

Selon les déclarations de la victime, le passage à tabac a été plus violent après avoir révélé qu'il travaillait pour le journal Free News, les agents de police l'auraient accusé d'appartenir à un groupe de presse qui dénigre le régime. Ces propos ont été rapportés par l'employeur de la victime Lalatiana Rakotondrazafy, directrice générale du quotidien Free News, mais aussi leader du parti politique Freedom et conseillère municipale d'opposition.

La Commission nationale indépendante des droits de l'homme à Madagascar pointe du doigt des « agissements portant atteinte aux droits humains » et recommande une « un traitement équitable de l'affaire jusqu'à son aboutissement ». Pour Jean Rostand Rabialahy, commissaire principal de police et directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique, il s'agit de responsabilités individuelles, détachables du service, les policiers n'ayant reçu aucun ordre de leurs supérieurs. Le commissaire assure que les responsables vont répondre de leurs actes. Mais une semaine après les faits, impossible de mettre la main sur les agresseurs. Par RFI
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