Le prophète a dit « Le paradis se situe sous les talons de nos mères » Mais Jusqu'où va le respect des parents ? Encore une fois, j’ai...
Le prophète a dit « Le paradis se situe sous les talons de nos mères » Mais Jusqu'où va le respect des parents ? Encore une fois, j’ai poussé ma curiosité pour vous informer sur ce sujet.
Au final, je ne peux rien vous informer. Le mystère reste entier et continue à hanter la diaspora. Un mal entendu a eu lieu lors du Mlazo moina entre le Boinahoussi (Mari) et sa belle famille qui voulait imposer le MKALIMANI contre le gré de Boinaharoussi. Lors de cet échange, des gros mots se sont lancés que le père et l’oncle de la mariée, ont décidé de rompre le mariage immédiatement. Cette décision difficile est prise, tout en sachant que la cérémonie du mariage est prévue le lendemain.
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Le soir même, Le papa a eu l’idée ingénieuse de trouver un mari volontaire d’épouser sa fille à l’immédiat, je ne sais pas si avec l’accord de la fille ou pas mais, le lendemain, le marié et le candidat volontaire, sont déterminés à épouser la fille dans une grande sale où s’impatientaient les wababa à recevoir l’heureux élu. Qui donc doit entrer? Le mari qui n’a pas divorcé?, ou le préféré de la famille ?
Il nous faut un seul époux, pas deux ni trois. La jurisprudence musulmane est mis en marge, la sagesse comorienne a perdu sa place. Finalement pour éviter un bain de sang le mgazidja a conclut.
- On mange le walima
- Condamnation de la région de Mboudé à s’acquitter d’une amende. Un mariage peut être rompu sans l'accord des partenaires ?
Je trouve que c'est une des conséquences directe des grands mariages que nos aînés imposent à la nouvelle génération. Pour eux la célébration est très important que la vie en couple.
Ce phénomène n’est pas rare, j’ai assisté a un mariage ou le marié a refusé d’enter à la salle. Pas parce qu’il n’aime pas son épouse, mais il n’acceptait pas le faite de célébrer son mariage avec des inconnus. Selon lui, la célébration n’a pas de sens. La femme, elle, a accepté de venir au Oukoumbi mais sous une voile, elle ne voulait pas être vue, ni filmée.
Je trouve que le papa comorien se trompe d’époque. Au secours pour éradiquer cette tradition comorienne qui laisse croire qu’un bon mariage est celui qui réuni des milliers de personnes. Les conséquences sont nombreuses. La logistique devient ingérable, souvent, la nourriture n’est pas consommée. La préparation des repas d’un nombre indéterminé, engendre des catastrophes, elle prend en otage toute une ville durant une semaine, des jeunes enfants sont abandonnés tous les weekends, des risques de brûlures à domicile ne sont pas rares que tous les mois, ou presque, on en déplore en silence. Cette tradition n’est pas compatible dans le pays d’accueil.
La jeunesse doit se lever pour mettre un terme à ces pratiques idiotes. Chacun doit commencer dans sa famille, à convaincre les futures mariés à s’abstenir de répondre à ces genres de MAOULID. Il est temps de définir une direction en faveur de notre progéniture. Ce qu'on ne fera pas nous même personne d'autre ne le fera à notre place. ©Abdourahmane Abdoulhamid