Le 26 mai 2016, M. Azali Assoumani est investi président de l'Union des Comores, après avoir diriger le pays pendant sept ans de 1999 à...
Le 26 mai 2016, M. Azali Assoumani est investi président de l'Union des Comores, après avoir diriger le pays pendant sept ans de 1999 à 2006. Ses cent jours d'état de grâce viennent d'écouler sans que l'on aperçoit sinon l'animosité sans justice derrière, on se rappelle de ce qui s'est passé à Anjouan, l'augmentation des salaires des ministres pour justement ne rien faire, la fermeture des écoles et des hôpitaux à Anjouan, la subordination diplomatique derrière l'Arabie Saoudite et bientôt le don des moutons en leur provenance. Le pays continue sa politique de mendicité devant les pays du golf et la Chine.
Non, il ne peut pas être un mandat de vengeance, mais tous les jeunes embauchés pendant le dernier régime sont licenciés à tort ou à raison, Mme Ambari est sans voix, elle est miette pour permettre son mari de diriger cette fois par son gré de lui même, il a montré sa face devant le Mollah Sambi.
En gros, c'est un régime sans détermination, sans courage, sans esprit de responsabilité ni esprit d'équipe. Une reine de copinage avec des alliés perdus et qui sont dans le flou le plus total. Une chose est sûre, cette corde de fumée ne va pas tarder à se casser. A trop attendre l'état de grâce, on s'aperçoit aussi que souvent il ne vient pas. L'état de grâce, c'est aussi un exercice, dit Pierre Chaunu.
Ce que je peux dire, personne n'est victime, comoriens et comoriennes, nous sommes tous des coupables.
HAKIM MMADI MALIK