Voilà donc une des preuves qui justifient que l’Etat comorien n’est jamais solidaire avec son propre peuple. Un Etat qui ...
Voilà donc une des preuves qui justifient que l’Etat comorien n’est jamais solidaire avec son propre peuple. Un Etat qui continue toujours à être en grande panne de civisme, qui ne s’occupe jamais de la sécurité de ses citoyens, qui minimise les conséquences, qui ne respecte pas ses valeurs, telles juridico-institutionnelles, tombe ainsi de laisser les personnes vulnérables à l’abandon et à la merci de danger de mort.
Nous ne sommes pas dans la jungle, nous sommes aux Comores, Etat disposant de son appareil judiciaire composé de ses magistrats habilités à donner des décisions de justice sur telle ou telle question invoquée devant un tribunal, une cours...nonobstant le manque de volonté de faire de notre justice, une instance qualitative, d’exemplarité et d’impartialité .
L’Etat comorien vient de commettre l’irréparable. Comment l’Etat n’a pas pu garantir la sécurité de la deuxième victime alors qu’il était certain qu’il allait avoir dangereusement des représailles ? Sachant que cette dernière n’est même pénalement pas coupable du premier fait en l’occurrence, l’assassinat de notre compatriote de Domoni Anjouan, dès lors que cette deuxième victime n’était pas responsable de son acte selon des sources médicales et de témoignages émanant de sa région natale (Moheli)! En réalité, maintenant nous avons deux victimes, des coupables qui sont dans la nature et une complice qui est l’Etat. L’Etat, en tout état de cause, doit engager sa responsabilité pour fait illicite commis par ses agents
MOHAMED EL AMDJADI ALI( Salim ) Coordinateur du Front Renaissance Mouvement Démocratique pour l’Avenir des Comores