Tel un bateau qui chavire, les Comores nagent dans les vagues et le commandant de bord jette les ancres et largue les amarres. Quarante et ...
Tel un bateau qui chavire, les Comores nagent dans les vagues et le commandant de bord jette les ancres et largue les amarres. Quarante et un ans d'indépendance oui c'est bien de sortir du colonialisme mais quel avenir pour ce peuple qui depuis plus de quarante ans des soit disant hommes politiques pillent ce petit pays insulaire au bord de l'océan indien réputé pour son calme et sa tranquillité.
Les magouilles et le favoritisme font devises. La justice est à l'agonie, avec une éducation en pourriture sans parler de la santé qui est aux abois. La population en a marre de la cherté de la vie mais surtout sur les produits de premières nécessités. Sans énergie comment peut-on vivre au 21e siècle sans électricité, on dirait on n'a besoin de l'électricité que pendant le mois sacré du ramadan mais après les comoriens n'ont pas besoins. Comment peut-on ne pas avoir besoin d'électricité et pourtant c'est elle le poumon de l'économie d'un pays!?
Il est temps pour sauver ce pays et cela ne se fera pas si on ne laisse pas cette politique de favoritisme, de clientélisme, de copinage ou c'est l'enfant de tel ou tel.
À monsieur le président pendant la période des campagnes électorales vous avez dit que pendant votre premier mandat vous avez beaucoup appris et vous avez tiré beaucoup de leçons, donc vous n'avez pas le droit à l'erreur à un échec. Pour une réussite dans votre nouveau mandat, vous devrez placer les hommes qu'il faut à la place qu'il faut si réellement vous avez besoin de changer les choses. Vous devriez avoir des priorités notamment l'éducation, la santé et l'énergie.
Une politique d'emploi pour les jeunes en facilitant la création de petites et moyennes entreprises innovantes chez les jeunes porteurs de projets.
Une politique agricole en facilitant l'accès à la population rurale à la microfinance c'est à dire en baissant le taux d'intérêt relatif au prêt.
On a de la chance car on a un beau pays avec des plages magnifiques c'est un atout incontestable qui nous permettrait de faire le tourisme notre premier socle de l'économie. En faisant le tourisme comme priorité tout en construisant des hôtels de luxe qui devraient répondre les normes internationales.
La politique de l'impunité doit mettre fin, on a trop entendu maintenant on a besoin des actions concrètes. Rilemewa huichiya lewo ngarandzo Riwone.
Yasser Ali, étudiant en master de management public Aix Marseille (Université)