« Un dictateur n’est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables d...
« Un dictateur n’est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. L'autorité d'un dictateur étant, par définition, soustraite à tout contrôle, ses erreurs peuvent, comme le prouve abondamment l'histoire, entraîner un peuple vers d'irréparables désastres.» Gustave Lebon [1841-1941] Psychologue social, sociologue, et scientifique amateur français.
Les Comoriens ne pardonneront jamais Ikililou Dhoinine d’avoir triché les élections afin de favoriser la proclamation de la victoire en faveur du Colonel Azali Assoumani. Il n’est pas nouveau chez les Comoriens qui l’avaient vite situé après sept années passé passées au pouvoir, 1999 à 2006 suite à un coup d’Etat du 30Avril 1999. Malgré tous les pouvoir s et mainmise sur un Etat qui organisait les élections sous le même Azali Assoumani même sniper interposé ce dernier avait été élu par défaut faute des concurrents (Said Ali Kemal et Mahamoud Mradabi) qui s’étaient désisté en constant les fraudes massives organisées dès les élections primaires à la Grande Comore.
Dans le cadre de cette méfiance populaire, il y a des hommes et des femmes qui étaient aveuglement, cœurs et âmes au colonel Azali Assoumani. , en faisant tout pour ne pas voir que cet homme .conduisait les Comores vers la ruine et le désastre. Ils ont défendu l’expérience de sept ans passés au pouvoir et les humiliations subies par les Comoriens et les Comores. Par la suite, ces hommes et femmes ont oublié que l’expérience s’acquiert et se perfectionne dans un domaine dans lequel on s’y active et on travaille. Par ailleurs, ils se donnèrent beaucoup du mal pour être un jour au pouvoir avec leur chef mais en usant de la fraude. Certains parmi eux doivent encore patienter. On se sert d’abord on sert le plus proche, on sert ceux qu’on connait mieux même si électoralement ils n’ont rien apporté car comme dit le proverbe « charité bien organisé commence par soi-même. »
Les gens des villages reculés sont sacrifiés ou oublié de la récompense du chef de l’Etat
« Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons. »Martin Luther King [1929-1968] Pasteur américain, leader des droits de l'homme
Il fut un temps où la notion d’équilibre des îles, des régions, des villes et des villages avait des valeurs chez nos dirigeants. C’était dans le passé. Le chef de l’Etat se sentait président de tous les Comoriens et ne représentait pas uniquement son île ou sa région ou sa ville ou son village ou sa famille. Il était le chef d’une nation réunissant quatre îles à savoir Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande Comore. Aujourd’hui, la priorité n’est ni à l’équilibre ni à l’unité de l’archipel, du moment où on constate que le nouveau chef de l’Etat n’a nommé aucun Mohélien au poste de directeur général.
Mais les îles, c’est loin, au niveau de la Grande Comore, plusieurs militants ne voient pas leurs nominations tant espérer venir. Pourtant ce sont de gens souvent diplômé, méritoire mais issue des petits villages reculés, ou d’une ville qu’Azali Assoumani avait promu ceci et cela avait fait espérer et avait fait rêver comme un mort qui rêve qu’il va se réveiller.
Ces militants d’utilités électorales vont attendre longtemps et continuer à espérer ou se marier à une des membres du cercle du pouvoir afin d’être vu et accepté quel que soit votre passé.
Pour éviter les hués et les cris d’humiliations de ses propres partisans, comme jadis, Azali Assoumani fait interdire son accueille populaire lors de son retour de l’étranger. « Mieux vaut prévenir que guérir » dit –on en Médecine et ailleurs. Pendant ce temps, le pays va très mal et la misère frappe toute la population.
Le pays est à sang et jonchée des cadavres et le nouveau chef de l’Etat est dans les airs
« L'essentiel, pour jouer un rôle international, c'est d'exister par soi-même, chez soi. Il n'y a pas de réalité internationale qui ne soit d'abord une réalité nationale ». Charles De Gaulle ancien président de la République Français et fondateur de la V République Extrait de ses Mémoires de guerre Le peuple est scandalisé par le comportement de certain groupuscule qui ose s’attribuer le droit de tuer et d’exhiber leur cadavre comme un trophée de guerre. Cette barbarie a été déjà fait par Azali Assoumani , qui avait sur le cadavre d’Ahmed Abdallah alias Apache, qu’il avait abattu et exhibé son corps sur le capot arrière d’une voiture militaire dans toute la ville de Moroni.
C’était un acte indigne d’un musulman. Le prophète Muhammad Ibn Abdillah- paix et bénédictions d’Allah soient sur lui et sa famille- a interdit la mutilation ou l’exhibition d’un cadavre même celui de l’ennemi. Cette histoire qui s’est déroulée dans l’île Comorienne d’Anjouan et montre l’effacement de nos structures judiciaires et sécuritaires ainsi notre éloignement de notre noble religion musulmane. En l’espace d’un mois, on a deux cadavres dont la justice ne veut pas poursuivre r les vrais responsables. Les nouveaux dirigeants se sont empressés dans l’île après cinq jours des tergiversations, sans rien résoudre sauf la création d’une cellule de crise qui ne sert à rien. Le peuple n’attend pas de résultat palpable de cette cellule de crise, mais des discours vide de fonds et de formes.
Au cours de ces désordres judiciaires et sécuritaires qui ternissent l’image de notre pays à l’intérieur et à l’extérieur, notre président passe son temps d’un avion à un autre à l’étranger. On nous rétorquera que le président a été pour la passation du pouvoir à la Conférence de l’organisation de l’Océan Indien(COI) pour Hamada Madi Boléro et prétendument rencontrer des hommes d’affaires mauriciens dans les buts d’attirer les investisseurs Mauriciens aux Comores. Ce ne sont pas les rencontres qui vont les convaincre et attirent par la suite. Les investisseurs tiennent compte en premier lieu du climat politique et de la gouvernance. Ils regardent d’abord, la stabilité politique et les cadres juridiques qui les protègent et leurs biens.
Mais le fait de voir une foule en colère, prendre un individu aux mains des forces de l’ordre et au sein d’un tribunal et le lyncher à mort ne peut à jamais les rassurer. D’autres parts la manière de remettre en cause les décisions ou contrats signé par ses prédécesseurs ne montrent pas une maturité chez ces dirigeants politiques. Ceci peut constituer un blocage pour les investissements directs étrangers. Après l’ile Maurice, Azali Assoumani visitera d’autre pays afin d’annoncer son retour au pouvoir et d’être vu à l’étranger aux frais des contribuables Comoriens morts de faim et d soifs dans le ténèbres.
Il faudra une table rase de notre système judiciaire
« La Justice sans la force est impuissante, la force sans justice est tyrannique. »Blaise Pascal dans pensée sur la religion
La situation de notre système judiciaire mérite un changement radicale tant au niveau des magistrats que des personnels administratifs et d’accompagnement financière au niveau logistiques et matériels. Notre justice et nos justiciers ont besoin d’être sécurisés et protégés. Quand on constate que depuis notre indépendance, on n’a qu’un seul tribunal, celui de Moroni, dont les lieux prévus pour parquer des voitures, ont été transformés en bureaux et un centre d’affaires commerciales. L’accès à l’administration judiciaire doit être sécurisé et protégé par nos forces. On ne peut continuer à doter nos dirigeants des belles voitures, nos administrations publiques surveillés par des sociétés privées or nous avons des soldats qu’on paye chaque fin de mois.
Chaque magistrat doit avoir une voiture, un chauffeur et garde du corps. Ceci va aussi dans la politique de la décentralisation de l’administration judiciaire et pénitentiaire. . La concentration crée et favorise aussi la corruption et l’insécurité. Nous osons proposer qu’il ait une administration judiciaire et pénitentiaire, pour le Badjini et le Dimani, une autre pour l’Oichili Hammamet Mboinkou et une autre pour le Mitsamiouli Boudé. Pour l’île d’Anjouan, une autre administration judiciaire et pénitentiaire dans la région Nioumakélé facilitera la vie des contribuables de cette localité. Il en est de même pour toute l’île de Mohéli.
Que Dieu bénisse les Comores et les Comoriens dans l’unité de l’archipel à savoir : Mayotte , Anjouan , Mohéli et Grande Comore
Said Ahmed Said Abdillah
Président du Parti Comores Alternatives (P.C.A)
Moroni Comores