Ce matin, je suis parti de la place de l'indépendance pour me rendre à Mboueni au moyen d'un taxi. Arrivé à destination, près du c...
Ce matin, je suis parti de la place de l'indépendance pour me rendre à Mboueni au moyen d'un taxi. Arrivé à destination, près du collège, le chauffeur m'a fait payer 250fc. Je lui ai rappelé que le frais avait baissé à 200 fc. Il a répondu: "que ceux qui l'ont baissé viennent avec leurs propres véhicules sur la route ". J'ai rétorqué: "toi tu dois observer une grève si les mesures arrêtées par le gouvernement et le syndicat des transporteurs ne te conviennent pas, parce que tu n'as pas le droit d'aller au delà des prix fixés... ". Il a rebondi: "personne n'a baissé les frais.
Tu ments..." Au niveau du rond-point situé à deux pas de là, deux policiers entrain de réguler le trafic automobile. J'ai demandé au chauffeur de nous adresser à eux. Demande rejetée. Il préfère attendre dans sa Vitz. À moi de me débrouiller. Seul. Lui, il est sûr de lui. Et il n'aura pas tort dans cette situation en tout cas... "Bonjour Monsieur. Je suis entré en désaccord avec le chauffeur-là à propos du frais de taxi. Il me fait payer 250fc alors que c'est fixé à 200fc", c'est par ces propos que je me suis adressé à un des piliciers "chargés de l'application" de l'arrêté portant baisse des frais de transport routier.
"Moi je paie 250fc. C'est exactement le frais de taxi à Moroni. Mais si t'as 200fc, pourquoi tu ne le demandes pas de t'aider au lieu de perdre du temps pour 50fc?!", se contenta-t-il de me répondre. Déçu, j'ai lâché prise. Par curiosité j'ai contacté un officier de la police routière pour m'imprégnerde la réalité. Non sur la baisse, plutôt sur le fait que la police soit informée ou pas. Sa réponse est des plus ahurissantes: jusqu'au jour d'aujourd'hui la police attend de recevoir le fameux arrêté pour qu'elle puisse l'appliquer.
Même si cela n'est pas une raison valable pour les chauffeurs de continuer à nous faire payer 250fc, il y a quand-même un certain manque de rigueur chez les signataire de tels actes. Puisque la police ne serait pas encore impliquée officiellement, les passagers doivent-ils se munir dudit arrêté partout où ils se déplacent et s'autodefendre en cas de brouille avec le chauffeur ? En tout cas aucun chauffeur n'ignore ces mesures. Seulement ils feignent d'ignorer l'existence de l'accord pour engraisser la recette journalière.
Toufé Maecha
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