Quelques heures après la fin de son mandat et son échec cuisant à l'élection présidentielle, Mouigni Baraka s'est "réfugié...
Quelques heures après la fin de son mandat et son échec cuisant à l'élection présidentielle, Mouigni Baraka s'est "réfugié" en France. À Paris, dimanche 5 juin, l'ancien gouverneur de Ngazidja a organisé un meeting pour "mobiliser ses troupes". Pas la peine de préciser pourquoi l'événement est passé sous silence.
Depuis quelques jours maintenant, l'ancien patron de l'exécutif de Ngazidja a posé ses valises à Bressuire. Une petite commune du centre-ouest de la France au sein de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Le Tibétain, pour les intimes, vit sous l'hospitalité de sa belle famille dans un appartement de type HLM. Les mauvaises langues parlent d'un tourisme médical, d'autres affirment qu'il aurait fui la Justice comorienne. Pourquoi pas les deux ?
Mouigni n'avait-il pas affirmé qu'il ne pouvait pas soutenir l'alliance autour d'Azali parce qu'elle était animée par une volonté de mettre des gens en prison ? La nomination de KIKI, son ancien mentor, devenu son pire ennemi, au ministère de l'Intérieur, serait tout simple la cerise sur le gâteau.
Une chose est sûre, le temps des hôtels de luxe est révolu. Il va falloir se préparer à vivre une longue traversée du désert. Dans tous les cas, bon ramadan loin de chez vous, monsieur le gouverneur.
Par Toyb Ahmed
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