Ce 16 juin 2016, les Comores ont célébré la journée de l'enfant Africain à Mkazi en Grand Comore, en présence du nouveau Ministre d...
Ce 16 juin 2016, les Comores ont célébré la journée de l'enfant Africain à Mkazi en Grand Comore, en présence du nouveau Ministre d'état en charge de la justice, du Vice-Président de l'Assemblée nationale, des Ministres de l'éducation et de celui des Finances, des Ambassadeur d'Afrique du Sud, de la Chine et du Soudan ainsi que de la représentante de l'OMS.
La journée de l'enfant Africain a été choisie en commémoration du massacre des enfants de Soweto il y a près de 40 ans, en 1976, par le régime de l'apartheid d'Afrique du Sud. Le 16 juin 1976, des étudiants étaient descendus dans la rue, pour protester contre la qualité inférieure de leur éducation et exiger le droit de recevoir un enseignement dans leur propre langue.
L'Assemblée des Chefs d'État et de Gouvernement de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) a institué la Journée de l'Enfant Africain pour la première fois en 1991 pour commémorer ce soulèvement de Soweto en 1976. L'OUA et son successeur, l'Union Africaine (UA) saisissent cette opportunité pour célébrer la journée de l'enfant africain et susciter la réflexion et l'action pour relever les défis redoutables auxquels les enfants sont confrontés quotidiennement.
La journée de l'enfant Africain est une opportunité pour se concentrer sur le travail de tous les acteurs dévoués aux droits de l'enfant afin de consolider leurs efforts et leurs actions dans la lutte contre les obstacles à la réalisation de ces droits. Cette année, le Comité africain d'Experts sur les droits et le bien-être de l'enfant a encore une fois invité tous les États membres de l'Union africaine à célébrer la Journée de l'Enfant Africain le 16 juin 2016.
Le thème de la commémoration de cette année est le suivant : « Conflits et crises en Afrique: protégeons les droits de tous les enfants».
Ce thème vient à un moment opportun puisque l'étude continentale sur l'impact des conflits armés sur les enfants en Afrique a été réalisée et les Etats membres ont une meilleure compréhension de l'impact des conflits armés sur les enfants dans le continent a l' occasion de cette célébration de la journée de l'enfant africain. Cette étude commandée en 2015 par le Comité Africain d'Experts sur les Droits et le Bien-être de l'Enfant démontre, que la protection des droits de tous les enfants doit être une priorité.
Le continent africain reste la région la plus sujette aux conflits dans le monde.
Dès sa création, l'Union africaine (UA) s'est engagée à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité du continent, à promouvoir la démocratie la bonne gouvernance, l'état de droit et les droits humains, par bailleurs elle s'engage dans des interventions efficaces en cas de circonstances graves.
Depuis le début de 2015, le CPS a exprimé des inquiétudes sur la souffrance humaine résultant des conflits et crises. Il est important de constater que les conflits en Afrique sont caractérisés par un grand nombre d'enfants soldats utilisés par de nombreux gouvernements et groupes rebelles.
Au-delà du recrutement et de l'utilisation des enfants dans les conflits armés, il y a eu des cas de violences de toute nature commis contre des enfants pendant les conflits armés.
Les guerres et conflits placent les enfants dans des situations où leurs droits sont violés, notamment le droit à la vie, le droit de vivre dans un milieu familial, le droit à la santé, et le droit à la survie et au développement.
Dans son premier discours prononcé en public, le nouveau Ministre de la justice en charge des droits humains a rappelé que la protection de l'enfance constitue une priorité du gouvernement.
Par ComoresDroit
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